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Ce thriller musclé doit beaucoup à son casting inattendu : Henri Cavill, Bruce Willis et Sigourney Weaver, parfait pour un samedi soir.
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Dans un script d’espionnage brouillon où l’on s’acharne sur Henry Cavill (Les immortels et le prochain Superman !), pour des crimes qu’il n’a pas commis et une malette qu’il n’a pas, la ville est fulgurante de beauté et nous captive finalement plus que la cavale du beau gosse un peu fade.(...) D’ailleurs, ce n’est pas seulement l’interprétation de Cavill qui est titubante, celle du casting complet est un peu craignos, en particulier Sigourney Weaver en manipulatrice qui refroidit tout ce qui bouge, sans âme et sans remord.
Bref, ça se regarde un peu hilare. -
par Gérard Delorme
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Les critiques de la Presse
Parrainé par deux vétérans poids lourds (Bruce Willis et Sigourney Weaver), le vrai héros de ce film est un nouveau venu, le jeune Anglais Henry Cavill. Il fait ici ses gammes
de possible future star du cinéma d’action, en attendant de s’affirmer dans le prochain Superman. Si on fait abstraction des raccourcis et des invraisemblances qui truffent l’intrigue, Sans issue s’apparente au film du samedi soir que l’on choisit de voir pour le mouvement plus que pour les dialogues. Mabrouk El Mechri (JCVD) y dispense à intervalles réguliers des scènes d’action soignées. Ses poursuites en voiture sentent le story-board et la préparation, même si la frénésie du montage nuit parfois à la lisibilité. Dans dix ans, en voyant le film à la télé, on reconnaîtra peut-être Cavill parce qu’il sera devenu une star. D’ici là, il a encore du pain sur la planche. Physiquement, il assure, mais il lui faudra trouver des rôles plus attachants que celui de cet ersatz un peu fade de Jason Bourne.
Le premier film américain de Mabrouk El Mechri, réalisateur de "Virgil" et "JCVD", est une déception, malheureusement.
["Sans issue"] est porté par un scénario d'une bêtise rare dont les retournements de situation de plus en plus crétins et surréalistes semblent sortir tout droit d'une parodie.
(...) ce thriller paranoïaque inspiré de la série des Jason Bourne en est la déclinaison grotesque. 1h30 de courses-poursuites, de séances de tortures, d'effusions lacrymales et de révélations chocs en cascade (...)
On accordera au metteur en scène de bien maîtriser quelques séquences d'action trépidantes. Mais il est obligé de composer avec un scénario qui, au choix, se montre ridicule, inepte ou impensable. Juste les ingrédients d'une série B inutile.
Un nanar idéal pour remplir les cases nocturnes des chaînes de la TNT.
Un film calibré pour les vols transatlantiques, où le spectateur zappe entre son bourbon, son portefeuille d'actions et l'écran. En salle et en continu, c'est un supplice.
Le scénario est indigent, les personnages à peine caractérisés (...) En effet, un cinéma sans issue.