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C’est de la confusion de destins possibles et avortés que le film de Philippe Lacôte a su s’imprégner, donnant libre cours à une visible gourmandise de cinéma où le témoignage politique et l’envie de raconter des histoires ne se séparent pas.
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Une fable initiatique captivante à la mise en scène efficace.
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Chez Philippe Lacôte, on décèle un besoin urgent et sincère de faire du cinéma. Avec plus d’assurance, il sera très probablement un grand cinéaste, de ceux qui se créent leur propre langage et rallient à leur cause un public en demande de points de vue forts.
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Si, au début, ce premier long-métrage de l’ivoirien Philippe Lacôte semble fragile du fait de défauts techniques, on s’aperçoit bien vite que ces éléments qui nous surprennent relèvent de choix délibérés. Run est un film à écouter. Car il reste tout entier dédié à une langue, puissante et généreuse, dans laquelle sont contenues les images, les vraies.
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En dépit de quelques irrégularités, "Run" marque les débuts prometteurs d’un cinéaste en devenir et invite à une prise de conscience sur l’état actuel d’un pays.
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La relation que dépeint le réalisateur entre Run et Assa, un vieux militant qui se sert du jeune homme pour assouvir sa revanche sur un système qui l’a brisé, est dépeinte sous un jour trop positif pour que le film lui-même fasse sentir le recul dont le réalisateur se réclame.
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L’ambition du projet, sans doute un peu démesurée, méritait davantage d’audaces, en dépit de trop rares mais très belles scènes oniriques.