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L'adolescence peut aussi être une période-éponge, où l'on absorbe tout sans distinction, sans savoir ce que ça donnera plus tard. Ruby l'ado kraken ressemble justement à une grosse éponge animée dans laquelle gigotent toutes les influences de l'histoire de DreamWorks Animation, du père écrasant Disney aux cousins british Aardman -et ça marche. Le propos sur la relation fille- mère n’est jamais bête, l'animation canon, le rythme impeccable... Et Ruby n'est jamais écrasé par une obligation de second degré pop, hors de laquelle point de salut (selon les studios US), et préfère assumer sa charmante histoire de coming of age version ultra-épique (en deux mots : Ruby est un monstre des mers géants déguisée en ado ricaine). Quel pied ! Ne serait- ce pas d’ailleurs un des meilleurs films animés venus d'un gros studio américain qu'on ait pu voir récemment ?