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"Regression" (sans accent sur le "e") marque le retour attendu d’Alejandro Amenábar, cinq ans après le flop injuste de l’ambitieux péplum "Agora". On est rassurés d’entrée : le cinéaste espagnol n’a rien perdu de son talent pour créer une atmosphère anxiogène (photo bleutée irréaliste, cadrages étranges) qui sert idéalement d’écrin à cette enquête dans laquelle une jeune femme accuse son père de crimes horribles. Illusionniste, le réalisateur se plaît à manipuler le spectateur de bout en bout. Le résultat, moins convaincant que ses légendaires tours de passe-passe ("Ouvre les yeux", "Les Autres"), se montre tout de même efficace. Et n’oubliez pas : le diable est dans les détails.
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Regression (sans accent sur le "e") marque le retour attendu d’Alejandro Amenábar, cinq ans après le flop injuste de l’ambitieux péplum Agora. On est rassurés d’entrée : le cinéaste espagnol n’a rien perdu de son talent pour créer une atmosphère anxiogène (photo bleutée irréaliste, cadrages étranges) qui sert idéalement d’écrin à cette enquête dans laquelle une jeune femme accuse son père de crimes horribles. Illusionniste, le réalisateur se plaît à manipuler le spectateur de bout en bout. Le résultat, moins convaincant que ses légendaires tours de passe-passe (Ouvre les yeux, Les Autres), se montre tout de même efficace. Et n’oubliez pas : le diable est dans les détails.
Toutes les critiques de Regression
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Le réalisateur privilégie l’atmosphère pesante aux effets sanglants pour plonger le public dans les méandres d’un scénario malin sur la foi et le pouvoir de suggestion.
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A coup d'images hallucinatoires — sacrifices de bébés, messes noires — de plans en clair-obscur, l'histoire finit par s'imposer insidieusement, même chez les plus sceptiques.
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Malgré des thèmes passionnants et une esthétique qui fait souvent mouche, Amenabar ne parvient pas à assurer à son œuvre une véritable cohérence et nous perd en chemin.
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Alejandro Amenábar, qui aime jouer avec le spectateur, met en scène avec maîtrise un univers où tout le monde pourrait être manipulé par ses peurs ou ses visions.
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Cette œuvre de copiste appliqué, petit polar plaisant, honnête mais désuet, ne dépasse pas l’hommage cinéphile.
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Casting (en partie british) réussi et travail soigné sur le décorum et les conventions du polar, dont il accentue la noirceur. Mais il joue trop avec le spectateur, l’embobinant avec une foule de faux-semblants angoissants qu’il annule ensuite.
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Rien de bien surprenant dans cette mise en scène scolaire si ce n’est un amour de l’artisanat et de la narration qui se fait rare aujourd’hui dans la fiction américaine.
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Même en prenant garde au moindre détail dans Régression, on se fait piéger par le scénario malin, à la construction implacable.
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Sorcellerie et horreur se mélangent dans un film qui hélas, patine vite.
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Avec ses compositions picturales forcées, son ambiance froide de série B, ses figures policières et psychanalytiques qui n’échappent jamais au cliché sentencieux, Régression semble incapable d’imprégner la personnalité hargneuse de son auteur,
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Alejandro Amenábar s’égare avec le bien-nommé Régression, que son audacieuse résolution ne sauve guère des enfers de la mauvaise série B.
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Sorcellerie et horreur se mélangent dans un film qui hélas, patine vite.