Toutes les critiques de Ratatouille

Les critiques de Première

  1. Première
    par Jean-François Morisse

    Le champ lexical pour définir le nouveau Pixar est vaste. Commencez avec fantastique, prodigieux et remarquable et vous aurez alors une idée des territoires linguistiques à explorer. Outre la très grande maîtrise technique et technologique (un travail bluffant sur les textures, le mapping, l’animation, la gestion des liquides…) qu’une fois encore le studio déploie on ne peut que tomber sous le charme de cette histoire absolument rocambolesque et néanmoins totalement séduisante. Pixar parvient encore à nous distraire et nous émouvoir avec les plus improbables des héros : des rats. Quoi que fasse le studio, on marche. Et avec énormément de plaisir.

  2. Première
    par Gérard Delorme

    Disons le tout net: 2007 est un grand cru. Ratatouille surprend et rassure. Surprend par la capacité toujours renouvelée du studio à innover en proposant des univers inédits. Et rassure en maintenant toujours un standard de qualité exceptionnelle. Partant d'une hypothèse farfelue, Brad Bird créé un monde complexe et riche où la confrontation des rats et des humains brasse une série de thèmes universels.

Les critiques de la Presse

  1. Cela faisait longtemps qu’un film n’avait pas célébré avec autant d’allant et de kitsch éclatant la France, sa cuisine, ses bons produits et Paris, capitale du goût, où la Tour Eiffel clignote, la Seine miroite, les quais sont propices aux confidences de minuit. (...) Par ailleurs, il est amusant de penser que, cet été, des millions d’enfants autour du monde vont prononcer, et avec tous les accents imaginables, le mot « ratatouille ». Voire demander à y goûter.

  2. Le Monde
    par Thomas Sotinel

    Pour savoir comment concilier la présence d'un rat en cuisine et les règles des services parisiens de l'hygiène (représentés ici par un inspecteur du nom de Pompidou), pour découvrir comment Emile conciliera son amour de la restauration et son incapacité à faire cuire un oeuf au plat, comment Rémi assumera sa double condition de rongeur parasite et d'artiste, et pour bien d'autres bonnes raisons, il faut aller voir Ratatouille.

  3. Encore un film qui va faire ronchonner les nostalgiques de la glorieuse période 2D musicale de Disney. Pourtant Pixar s’est surpassé pour mijoter un petit chef-d’œuvre d’animation. Ultra craquant, le petit rat Rémy calque avec un réalisme incroyable toutes les attitudes d’un vrai rongeur. La parole en plus. Et c’est tant mieux car il ne manque pas de répartie face à ses interlocuteurs humains délicieusement croqués eux aussi.

  4. Télé 7 jours
    par Julien Barcilon

    C'est Brad Bird, le papa des Indestructibles, qui se retrouve, cette fois, aux fourneaux. C'est dire si la tradition d'excellence est en de bonnes mains. De fait, la perfection inouïe du graphisme et l'animation virtuose sont au menu. L'inventivité, la sensibilité du scénario aussi. Seul l'humour foisonnant, l'autre pépite maison, est un peu en retrait. Un bien léger bémol tant la féérie visuelle déploie sa magie au long cours.

  5. Le JDD
    par Barbara Théate

    Après ses fantastiques Indestructibles, Brad Bird revient avec une fable culinaire plus universelle et plus sage, sur la famille, l'amitié, la tolérance, le dépassement de soi et de ses à priori, la poursuite d'un rêve. Si les enfants se délecteront des mésaventures du petit rat craquant, les plus grands apprécieront la saveur aussi complexe que surprenante des personnages, la maestria pleine de chantilly de la mise en scène, et des dialogues parfaitement assaisonnés.

  6. Pariscope
    par Virginie Gaucher

    Tout en se moquant gentiment de la gastronomie française, fort appétissante à l’écran, et de ses grands prêtres les critiques, le réalisateur livre une comédie impeccable sur le droit au rat de devenir ratatouilleur. Non mais ! Que du bonheur avec ce dernier-né des studios Pixar, la drôlerie des héros atypiques, la perfection technique toujours plus incroyable de film en film, le ficelage impeccable de l’histoire, le message tout léger sur la tolérance. Rat d’égoût ? Non, rat du goût !

  7. Paris Match
    par Alain Spira

    Certains esprits taquins trouveront sans doute un parallèle entre le rapprochement Pixar-Disney et le tandem vedette du film, mais le plat du jour que nous proposent ces studios est de ceux que l'on savoure, la serviette coincée dans le col, et un sourire béat aux lèvres. Ce film d'animation en 3D et cinq sens ouvre à la fois l'esprit et l'appétit.

  8. Fluctuat

    Chaud devant, le nouveau Pixar est servi ! Ratatouille a mijoté dans les cuisines du studio d'animation et s'apprête à nous régaler des aventures de Rémy, "rat de goût" qui s'immisce dans un grand restaurant parisien. La morale signée Disney est au menu du dessin animé, dont la mécanique serait presque trop bien huilée… À table !
    - Exprimez-vous sur le forum RatatouilleC'est en échangeant quelques idées amusantes au cours d'un déjeuner que les créateurs de Pixar ont décidé des projets du studio pour dix ans. Tiens, pourquoi pas un poisson qui découvre la mer, et de voitures qui parlent, ou une famille de super-héros presque comme les autres… Ne restait plus qu'à appliquer un savoir-faire absolument indéniable, supérieur à celui d'une concurrence qui pêche aussi beaucoup par son manque d'inventivité. Chaque été, Pixar livre donc son nouveau film d'animation. Une tradition confrontée cette année à celle, bien française, de la gastronomie.
    Rémy est un jeune rat qui se verrait bien grand chef, mais sa famille ne comprend pas vraiment sa passion, et les petites bêtes de son genre sont rarement les bienvenues dans les restaurants. Aux fenêtres de l'établissement d'Auguste Gusteau, star de la french cuisine, le rongeur va observer ceux qui s'activent aux fourneaux, avant de s'y mettre, malencontreusement mêlé au destin d'un marmiton. L'aventure entre poêles et casseroles comporte son lot de dangers, que Rémy devra braver pour vivre son rêve…Brad Bird, le papa de Ratatouille, a commencé sa carrière chez Disney en 1981, comme animateur pour Rox et Rouky. Après s'être occupé de quelques épisodes des Simpson, il dirige en 1999 son premier long-métrage, le séduisant Géant de fer. Recruté par Pixar, il réalise Les Indestructibles en 2004, succès mondial et Oscar du meilleur film d'animation.
    Le spectacle visuel proposé par Pixar est d'autant plus admirable qu'évoluent les outils mis à la disposition des animateurs. Les techniques 3D s'affinent et chaque film est un nouveau challenge. Le défi pour Ratatouille était de donner vie aux aliments, de les rendre appétissants, d'être fidèle à la variété des formes et des couleurs, aux frémissements de la cuisson. Des mois et des mois de labeur, une tournée (que l'on imagine éprouvante) des grandes tables de Paris, et la participation de chefs tels Guy Savoy ou Cyril Lignac (à moins qu'ils ne soient qu'une caution/promotion), auront permis d'atteindre l'ambitieux objectif. La ratatouille aguiche les papilles.
    Le rendu des poils et de leurs mouvements est très bien maîtrisé depuis Monstres et Cie, il est ici encore plus fin. Abstraction faite du dessin, qui reste résolument cartoon, pour les expressions des personnages notamment, le design s'approche d'un réalisme souvent bluffant. Les murs, les rues pavées, l'eau qui coule, les casseroles, toutes les textures sont impressionnantes et atteignent une richesse forcément inédite. On en regretterait presque la rapidité de l'action qui ne permet pas toujours d'apprécier tous les détails à l'écran.Le rythme enlevé garantit contre l'ennui, la mise en scène est inventive et plus élaborée comme la technique le permet. Brad Bird prend plaisir à multiplier les angles et les mouvements, se délectant des possibilités offertes par un point de vue au raz du sol et une animation particulièrement fluide, avec une musique impeccable en accompagnement. Certaines scènes burlesques sont très drôles, un humour qui enchantera les petits et réjouira les grands. Mais le ton de Ratatouille est plus Disney que Pixar, et l'univers moins surprenant que celui de ses aînés. D'aucun verront une diatribe contre la malbouffe, une critique de la critique (en la personne du sinistre Ego), un éloge du bon goût, français ça tombe bien, et de la ville lumière. Un Paris très cliché, intemporel et coloré.
    Ratatouille n'est pas non plus d'une audace renversante, et son propos se résume en une phrase, ôtée de la bouche d'Auguste Gusteau : "Anyone can cook", tout le monde peut réussir. Une morale pas très originale mais plutôt sympathique, qui fait aussi le charme des films Disney. Et depuis quelques années, Mickey doit beaucoup au souffle apporté par les petits génies de l'animation 3D.Il n'y a finalement pas grand chose à reprocher au dernier bébé du studio Pixar, si ce n'est, peut-être, qu'il est moins bien que le prochain. Ratatouille
    Un film de Brad Bird
    Avec les voix de Lou Romano, Patton Oswalt, Janeane Garofalo, Brad Garrett, Peter Sohn, Ian Holm et Peter O'Toole
    Avec les voix françaises de Guillaume Lebon, Thierry Ragueneau, Camille, Jean-Pierre Marielle et Pierre François Martin-Laval
    Sortie en salles le 1er août 2007[Illustrations : © Buena Vista International]Bande-annonce
    Et pour une bonne ratatouille niçoise (4 personnes)...
    . 3 aubergines
    . 2 courgettes
    . 2 poivrons (de préférence de couleurs différentes)
    . 400 g de tomates pelées et épépinées
    . 2 gousses d'ail
    . 3 oignons blancs de taille moyenne
    . huile d'olive, sel, poivre, laurier, thym, romarinNettoyez bien tous les légumes, ne les pelez pas.
    Videz les poivrons de leurs graines découpez-les en lanières.
    Les aubergines peuvent être juste salées après avoir été tranchées, elle rendront leur amertume : coupez-les en deux dans le sens de la longueur puis mettez-les à dégorger en tranches fines dans une jatte avec une bonne pincée de sel fin.
    Coupez les aubergines en petits morceaux, baignez-les dans un peu d'huile.
    Faites revenir séparément les aubergines, les courgettes, les poivrons.
    Pendant ce temps, faites fondre les oignons dans un peu d'huile d'olive en les remuant. Une fois devenus transparents (10mn), ajoutez vos poivrons et laissez fondre un peu.
    Ajoutez maintenant les courgettes et les aubergines.
    Ajoutez les tomates en quartiers.
    Goûtez et rectifiez l'assaisonnement en sel et poivre.
    Mettez une feuille de laurier et une branche de thym, une ou deux gousses d'ail avec la peau (la gousse d'ail prend tout sont goût si en la laissant entière on l'écrase légèrement avec la paume de la main une foi son enveloppe retirée).
    Tout ceci doit se faire à feu relativement vif pour que vos légumes gardent leur jus, et qu'ils aient une consistance.
    Ensuite baissez le feu et laissez cuire 20 minutes.Variante :
    Faites cuire aubergines, courgettes, poivrons séparément avec sel, poivre et ail.
    Préparez une sauce tomate en faisant d'abord dorer les oignons émincés, auxquels vous ajouterez les tomates pelées et coupées en morceaux, une gousse d'ail écrasée, le bouquet garni, du sel, du poivre.
    Lorsque tous les légumes sont cuits, mettez-les dans une seule cocotte, en prenant soin de les égoutter auparavant pour que la ratatouille ne soit pas trop grasse.
    Ajoutez la sauce tomate.
    Mélangez bien et laissez mijoter encore quelques minutes avant de servir.La ratatouille peut également se manger froide.
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