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Premier long métrage du Mexicain Enrique Rivero, Parque via risque de décourager les bonnes volontés par sa lenteur et son aspect répétitif : un vieil homme se douche, se rase et repasse sa chemise chaque matin, puis, jour après jour, nettoie les vitres, balaie la maison
et ramasse les feuilles dans le jardin. Pourtant, la force du film est là, dans cette vacuité tellement immense que Beto ne rêve de rien d’autre. Surtout pas de sortir (il est agoraphobe), surtout pas de partir (il ne saurait
où aller). Inspiré de la vie de celui qui joue le personnage principal, ce constat dérangeant d’une
non-rébellion sociale va plus loin que son précepte et le prouve dans un final audacieux et terrible.
Toutes les critiques de Parque Via
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Parque Via se rattache de manière explicite à l'univers du jeune cinéma mexicain (Enrique Rivero) bourré de talent et de promesses, marqué par sa noirceur, ses préoccupations sociales, et sa rage qui confine au surréalisme.
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Habile, réalisé aux confins du documentaire et de la fiction, ce conte moderne s'inscrit dans la veine des productions de Carlos Reygadas, révélatrices d'aliénations avivées par une société inégalitaire.
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Un final dérangeant pour une réflexion sur la servitude sociale et l'enfermement volontaire.