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Deux voitures se font face dans une ruelle étroite. L’une est conduite par une vieille dame mutique, aïeule d’une famille habitant à deux pas, l’autre par Rosa, qui vient d’avoir des mots avec sa compagne. Aucune ne veut reculer. Femme de théâtre et auteur du roman dont ce premier long est l’adaptation, Emma Dante, qui joue Rosa, a du souffle et un regard. Dommage que le dispositif et les enjeux (lutte des classes, prise de pouvoir au sein de son propre clan) de ce western moderne soient trop appuyés car les acteurs sont épatants et le plan final assez sidérant.
Toutes les critiques de Palerme
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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La fin est grandiose (...) cette comédie euphorisante rappelle les grandes heures d'"Affreux, sales et méchants".
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Emma Dante signe un premier long métrage très réussi, dont le dispositif théâtral (…) s’adapte très bien à l’écran. Exercice hardi et ardu exécuté avec maestria, le film doit aussi beaucoup à ses actrices.
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Malgré ses quelques longueurs et lourdeurs, "Palerme" est un signe parmi d’autres prouvant que le cinéma italien reprend de la vigueur.
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Bien qu'elle ne trouve pas toujours le bon ton, slalomant entre comédie et drame, la réalisatrice mène son navire avec une force tranquille à laquelle on s'abandonne sans peine.
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Formellement ambitieux, ce premier long-métrage d’Emma Dante s’essouffle au bout d’une heure par la faute d’un script un peu trop évanescent et métaphorique. Inégal.
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Actrice, auteur et metteur en scène de spectacles joués dans toute l’Europe, Emma Dante signe son premier long métrage dont la vedette est avant tout la capitale de la Sicile.
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Une farce tragique sur fond de choc des générations.
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Une parodie de western, drôle et féroce, dénonçant l'immobilisme d'une société italienne passéiste.
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Le dispositif, théâtral et asphyxiant, joue sur les nerfs.(...) Une chose est sûre : ce film statique ouvre les voies de l'imagination.
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Embarrassé par son écriture appliquée, "Palerme" donne souvent l’impression, à l’image de ses protagonistes, de rechercher le passage en force.
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Du théâtre de l'absurde au cinéma symbolique, le mouvement gagnerait à être affiné.
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(...) il y a toujours un risque de se cramponner ainsi à une idée (et une seule) pour construire le squelette, mais aussi la chair d’un film. La métaphore, rapidement explicite, devient de plus en plus encombrante au fil du développement de Palerme, le lestant d’une symbolique redondante qui s’accorde difficilement aux accents de tragédie moderne voulue par la cinéaste.