Toutes les critiques de Mysterious Object at Noon

Les critiques de la Presse

  1. Critikat.com
    par Marie Gueden

    Apichatpong Weerasethakul en revient ici à une forme d’épure, en 16 mm, en noir et blanc, lorsque le cinéma était muet, en faisant notamment assurer le récit vers la fin du film en langue des signes [3], et rend compte de sa capacité à mêler anthropologie, récit et légende populaire, expérience visuelle, temporelle et mentale. 

  2. Télérama
    par Louis Guichard

    De ce voyage en Thaïlande profonde, sur fond de croyances animistes, on retient la malice subtile. Et la douceur exceptionnelle du regard que le cinéaste pose sur tous ceux qu'il filme. 

  3. Les Inrocks
    par Vincent Ostria

    Mysterious Object at Noon n’est pas délibérément programmatique mais révèle déjà, dans toute sa rusticité et sa légèreté, tout ce qui habite Apichatpong Weerasethakul. C’est à la fois un documentaire expérimental, au sens ludique, et un enchevêtrement inextricable de réel et de fiction. 

  4. Le Monde
    par Jacques Mandelbaum

    Le réalisme magique de Luis Buñuel vient également à l’esprit en regardant ce film. Un fonds documentaire national s’y imbrique à un imaginaire métissé et y accouche d’un enchantement collectif, enfantin et cruel.

  5. L'Humanité
    par Emile Breton

    C’est assez dire que ce film est de ceux, bonheur rare, qui peuvent être vus plusieurs fois.

  6. MyTF1News
    par Romain Le Vern

    Tourné en 16mm, ce conte expérimental en noir et blanc, plein de décrochages et d'errements, autorise Joe à être on ne peut plus fidèle à cette insolente incongruité qui donne tout le sel de l'underground, oxygénant l'air vicié du cinéma d'auteur. 

  7. A voir à lire
    par Frédéric Mignard

    Weerasethakul convoque l’oralité comme personnage premier d’un conte peu ordinaire, où il est aisé de se laisser perdre, tant la forme et le fond s’épousent avec une exquise complémentarité.

  8. Nouvel Obs
    par La rédaction du Nouvel Obs

    Des intervenants chantent, d’autres parlent en signes, et, pour être franc, on n’en a rien à talquer. C’est du Weerasethakul concentré : aussi passionnant que de regarder le gazon pousser. Et encore.