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En 1999, pendant la guerre au Kosovo, une veuve d’origine serbe qui vit seule avec ses deux fils recueille un soldat albanais blessé et recherché. Fondé sur le contraste entre la douce intimité d’une maison et la brutalité qui règne à l’extérieur, le premier long métrage de Michaela Kezele montre avec vivacité la part d’innocence et de solidarité qui subsiste en temps de guerre. Adoptant un lyrisme assumé, la réalisatrice dresse au final le lumineux portrait d’une héroïne qui n’a tout simplement pas le temps de haïr son prochain.
Toutes les critiques de My Beautiful Country
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Une superbe photographie, un scénario finement articulé et la conviction des interprètes fondent la réussite de ce premier long métrage.
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Filmée avec sensibilité mais sans ménagements, cette histoire de renaissance échappe au clichés parce qu'elle sonne vrai et que bien et mal ne s'affronte pas.
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(...) la réalisatrice évite les écueils lénifiants de la fiction à thèse et ceux larmoyants du mélo pour ciseler une fiction, tout en nuance psychologique et émotion tragique.
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Etait-il audacieux de défendre la cause albanaise en dépeignant les Serbes, leurs malheurs et leur cruauté ? C'était en tout cas s'interdire une vision équilibrée ou même une analyse loyale de la situation.