Toutes les critiques de Mario

Les critiques de Première

  1. Première
    par Christophe Narbonne

    Footballeur professionnel en devenir, Mario tombe amoureux de Leon, le nouvel attaquant allemand de son équipe auquel il ne va pas rester longtemps insensible… Traiter de l’homosexualité dans le foot est, sur le papier, une idée passionnante. Marcel Gisler aborde cette question assez frontalement en posant les enjeux dans des scènes un peu trop explicites, sinon appuyées : le père de Mario demande à Leon s’il est sûr de la couleur jaune de sa chambre (les deux joueurs cohabitent) ; le même père s’indigne des penchants de son fils tandis que la mère « ne pense qu’à son bonheur ». Gisler a beau tacler, avec rugosité, les clubs pros et les agents de joueurs (coupables de laisser l’homophobie régner dans le foot), il a du mal à s’aventurer au-delà de l’indignation légitime que lui offre son sujet.