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La filmographie de Xavier Giannoli serait-elle l’une des plus obsessionnelles du cinéma français ? Les aventures de Marguerite, riche passionnée d’opéra chantant terriblement faux sans le savoir, condensent en effet les thématiques de "Quand j’étais chanteur" et d’"À l’origine", autre récit d’une manipulation qui révélait l’hypocrisie aveugle de toute une société. Mais la reconstitution du Paris des années 20, la sensibilité comique qu’apporte Catherine Frot et l’apparente admiration du cinéaste pour le fiévreux destin de son héroïne font naître un curieux apaisement qui donne envie d’aimer cette grande romantique, victime d’une époque en pleine mutation, croyant dur comme fer aux vertus de l’art.
Toutes les critiques de Marguerite
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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A part un léger point politique, le film est original, touchant, magnifiquement porté par des plans presque théâtraux et l’on serait bien bête de bouder son plaisir….
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Xavier Giannoli dépeint avec finesse une Castafiore qui chante comme une casserole et refuse de le savoir. Un futur classique.
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Drôle et bouleversante, cruelle et empathique, féministe et picturale : cette "Marguerite", je l’aime un peu, beaucoup, passionnément.
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Xavier Giannoli s’est inspiré de la vie de la pseudo-soprano américaine Florence Foster Jenkins (1868-1944) pour son portrait d’une hurluberlue cacophonique, magistralement interprétée par Catherine Frot.
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Drôle et bouleversante, cruelle et empathique, féministe et picturale : cette Marguerite, je l’aime un peu, beaucoup, passionnément.
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Face à une Catherine Frot qui trouve ici le plus beau rôle qu'on lui ait jamais offert, et à travers un mari torturé (formidable André Marcon), une star déchue (subjuguant Michel Fau) ou un étrange gardien du temple (Denis Mpunga, une révélation), "Marguerite" raconte également l'aveuglement, l'ambivalence, le dilemme avec autant de brio que de finesse.
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Xavier Giannoli s’est inspiré de la vie de la pseudo-soprano américaine Florence Foster Jenkins (1868-1944) pour son portrait d’une hurluberlue cacophonique, magistralement interprétée par Catherine Frot.
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Ce qui rend "Marguerite" bouleversante, c’est sa sincérité absolue face à un ridicule qu’elle ne perçoit pas. Le réalisateur d’"A l’origine" (2009) et Catherine Frot ont trouvé l’alchimie parfaite entre sourire et serrement de gorge.
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(...) un des plus beaux films français de l'année, drôle et émouvant à la fois, baroque et délirant, une splendeur de cinéma qui transcende un merveilleux personnage.
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(...) un des plus beaux films français de l'année, drôle et émouvant à la fois, baroque et délirant, une splendeur de cinéma qui transcende un merveilleux personnage.
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Face à une Catherine Frot qui trouve ici le plus beau rôle qu'on lui ait jamais offert, et à travers un mari torturé (formidable André Marcon), une star déchue (subjuguant Michel Fau) ou un étrange gardien du temple (Denis Mpunga, une révélation), Marguerite raconte également l'aveuglement, l'ambivalence, le dilemme avec autant de brio que de finesse.
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Ce qui rend "Marguerite" bouleversante, c’est sa sincérité absolue face à un ridicule qu’elle ne perçoit pas. Le réalisateur d’"A l’origine" (2009) et Catherine Frot ont trouvé l’alchimie parfaite entre sourire et serrement de gorge.
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La reconstitution d'époque est parfaite, les acteurs sont grands, c'est comique et touchant d'un même élan, manière de dire qu'à "Marguerite" il ne manque rien.
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Lumières, costumes, décors et personnages secondaires calibrés embellissent un récit émouvant et souvent drôle.
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Le réalisateur français qui entend autre chose, un chant de détresse, signe une œuvre splendide et complexe, émouvante et drôle, sur fond d’histoire d’amour, loin de l’ironie que l’on attendait.
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(...) c'est à l'univers esthétique et moral d'un autre grand cinéaste que renvoie le film : Max Ophuls, chez qui la somptuosité formelle épousait, par une sorte de grâce mystérieuse, la rigueur du propos.
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Xavier Giannoli dépeint avec finesse une Castafiore qui chante comme une casserole et refuse de le savoir. Un futur classique.
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Xavier Giannoli signe là une comédie tragique dans laquelle Catherine Frot trouve son plus beau rôle. La comédienne, émouvante et hilarante, brille de mille feux. Tout comme l’ensemble du film.
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La reconstitution d'époque est parfaite, les acteurs sont grands, c'est comique et touchant d'un même élan, manière de dire qu'à Marguerite il ne manque rien.
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Le réalisateur français qui entend autre chose, un chant de détresse, signe une œuvre splendide et complexe, émouvante et drôle, sur fond d’histoire d’amour, loin de l’ironie que l’on attendait.
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Lumières, costumes, décors et personnages secondaires calibrés embellissent un récit émouvant et souvent drôle.
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Xavier Giannoli signe là une comédie tragique dans laquelle Catherine Frot trouve son plus beau rôle. La comédienne, émouvante et hilarante, brille de mille feux. Tout comme l’ensemble du film.
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Cette comédie dramatique ne réussit cependant pas à prendre un parti. Il semblerait qu'il souhaite soutenir la cantatrice dans son aveuglement et sa folle entreprise à l'image de ce qu'a fait le réalisateur dans "A l'origine" avec François Cluzet.
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Et au vu de sa manière, caricaturale et franchement embarrassante, de traiter la question de l'avant-garde, on peut se dire que cela ne lui ferait pourtant pas trop de mal d'aller voir dans ces zones-là.
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Marguerite ne trouve jamais le bon ton, le film non plus. (...) Au vu de sa manière, caricaturale et embarrassante, de traiter la question de l’avant-garde, on se dit qu’il ne lui ferait pas trop mal de s’inspirer un peu de cette insolence-là.
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(...) un ratage dans les grandes largeurs. (...) la mise en scène se contente de rendre compte de l’application avec laquelle les décorateurs et costumiers ont justifié le budget qui leur était alloué.
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(...) c'est à l'univers esthétique et moral d'un autre grand cinéaste que renvoie le film : Max Ophuls, chez qui la somptuosité formelle épousait, par une sorte de grâce mystérieuse, la rigueur du propos.
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(...) un ratage dans les grandes largeurs. (...) la mise en scène se contente de rendre compte de l’application avec laquelle les décorateurs et costumiers ont justifié le budget qui leur était alloué.