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Enorme succès de l'année 2005 dans son pays, ce film sud-coréen est d'une beauté époustouflante. Le trouble que font naître les hommes travestis n'est pas un sujet nouveau, mais ici, le thème est traité avec une frontalité presque naïve qui désamorce les écueils du voyeurisme.
Toutes les critiques de Le Roi et le Clown
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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On ne peut pas dire que la facture - très télévisuelle - rende toujours justice à ces riches thématiques. Le meilleur, curieusement, tient aux scènes de théâtre de rue, assez savoureuses.
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Le film de Lee Jun-ik convainc par sa manière de manipuler différents niveaux d'expression, différents degrés de récit, des intrigues et complots décrits jusqu'aux saynètes bouffonnes jouées par les protagonistes. Grâce à ce dosage savant de mélodrame et de distanciation, Le Roi et le Clown fait figure d'étonnante réussite.
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Le spectacle est au coeur de cette histoire d'amour et de dévotion qui s'appuie sur la formidable agilité des acteurs, lesquels sont aussi acrobates, et marionnettistes. Enracinée dans l'histoire coréenne, cette fable tragique et optimiste remonte jusqu'à la dynastie Choson pour rendre hommage à l'art du clown.
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Gros succès au box office coréen, Le roi et le clown, adaptation cinématographique d’une comédie musicale, est un film historique somptueusement mis en scène, un drame d’amour entre trois hommes et un film politique. A l’instar d’un Molière, les comédiens, témoins de leur temps et de ses tares, doivent refuser tout compromis avec le pouvoir et ses ors, et rester libre de le critiquer. Un propos toujours d’actualité pour ce divertissement de grande qualité, excellement interprété.