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Le guetteur est encore un de ces polars français qui va faire du mal à la réputation du polar français parce qu’iI a été produit dans de mauvaises conditions et pour de mauvaises raisons, alors qu’à la base, le projet était honorable. Tel quel, le film trahit les nombreux examens de passage qu’il a du subir devant des comités de cadres en costard. On les imagine préconisant une quantité de modifications avant de finalement se décider sur la campagne marketing: “on va le vendre come Heat, en mettant en avant la confrontation du flic et du gangster”. A l’origine, ce devait être un film choral, l’histoire d’une bande de copains qui se délite avec le temps. C’est pour ça que la production avait fait appel à Michele Placido, qui a réussi quelques films dans ce genre. Mais à force de coupes, seul le personnage de Kassovitz (le guetteur) se détache dans une affaire nébuleuse de braquage qui dérive sur la traque d’un pervers. Parfois, les ellipses sont tellement absurdes (l’évasion de Kassowitz) qu’elles en deviennent comiques. Involontairement.
Toutes les critiques de Le Guetteur
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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un film policier certes caricatural, mais à l’ambiance maîtrisée et au casting cinq étoiles.
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Un film qui part dans tous les sens et passe à côté de son sujet que l’on entrevoie lors de quelques rares et brèves séquences. Placido était-il le bon choix ?
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Avec le réalisateur de Romanzo criminale derrière la caméra et une telle distribution, le résultat aurait dû être explosif. Il est juste honorable. Si les scènes d’action ont de la tenue, l’ensemble, en dépit d’une surenchère de violence, manque d’ambition scénaristique.
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Filmé à bout portant, ce polar franco-italien du réalisateur de Romanzo Criminale distille une réelle tension, mélange plusieurs histoires artificiellement imbriquées.
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Michele Placido, dont on avait aimé « Romanzo criminale » et « le Rêve italien », s’éloigne du cinéma politique pour rendre hommage au cinéma d’action des années 1960. Ses personnages flirtent avec la noirceur d’un Melville, Auteuil, Kassovitz et Gourmet sont excellents, les scènes d’action, plutôt réussies. Reste qu’à force de vouloir brouiller les pistes, entre tragédie, rédemption et boucherie pure, l’histoire hoquète et se perd un peu.
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Intéressante démarche que le polar français revisité par le réalisateur de "Romanzo Criminale".
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Michele Placido (...) signe un polar inégal, parfaitement incarné par ses comédiens, mais desservi par un scénario décousu qui court trop de lièvres à la fois.
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Excellemment dirigé, le trio de cabotins (Auteuil-Kassovitz-Gourmet) a été contenu. Plusieurs scènes de cette chasse à l'homme, entre Paris et lointaine banlieue, évoquent même l'élégante sécheresse de Melville.
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On devine trop bien, dans "Le Guetteur", ce genre du polar français qui ne se sera nourri de l'américain que pour trouver de nouveaux habits à ses vieux réflexes conservateurs.
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Cette énumération de péripéties, toutes contenues dans "Le Guetteur", peut donner un aperçu de l'absurdité d'un projet dont le scénario semble avoir été écrit selon le principe d'un marabout-de-ficelle dément.
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Daniel Auteuil, commissaire traque Matthieu Kassovitz, tireur d'élite.... Un scénario foutraque, des scènes grotesque pour un film prétentieux.
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On est bien loin du remarquable "Romanzo Criminale" qu'avait signé le réalisateur italien Michele Placido (...) un polar de série B vraiment raté.
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Le cinéaste italien signe avec "Le Guetteur" un polar qui, pour la mise en scène, sent bon les charentaises et, pour le scénario, le grand n'importe quoi.
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L’Italien Michele Placido rate sa reconversion dans le film noir franchouillard avec un film de braqueurs bruyant et convenu.