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Le film s’ouvre sur un enfant joyeux dont on comprend qu’il n’est pas tout à fait comme nous. Autistes ou psychotiques, les pensionnaires de la Fondation Vallée souffrent de troubles assez graves que l’équipe médicale tente d’atténuer par une écoute et une vigilance de tous les instants. Au contraire du récent "À la folie", de Wang Bing, ce documentaire célèbre une forme d’espoir et d’ouverture au monde à l’occasion de courses au marché ou de quelques jours au ski. Sous l’œil bienveillant de la caméra (et des nôtres, souvent émerveillés), Boubou, Kyle et Gaëtan expérimentent l’inconnu qui les terrorise avec une volonté – ou une absence de volonté – impressionnante.
Toutes les critiques de La porte d'Anna
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Venu voir un documentaire sur des cas rares, on s’aperçoit rapidement que "La Porte d’Anna" fait tout l’inverse : il rappelle que les jeunes personnes auquelles on s’intéresse sont des enfants avant tout, à peine différents des autres, et que leur enfance peut et doit être belle.
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Un documentaire captivant et émouvant.
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Dans la durée impartie, le film n'explore qu'une infime facette du sujet. C'est dommage, car il méritait plus.
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Les deux réalisateurs montrent la spécificité d'une prise en charge multiple et rendent hommage au travail du personnel. Harassant, certes, mais inventif et dévoué.
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C’est là la principale qualité de ce film, aux manières par ailleurs plutôt communes, que de s’accorder aux modalités très empiriques et sans programme de l’approche de chaque gosse.