Toutes les critiques de La pirogue

Les critiques de Première

  1. Première
    par Gael Golhen

    Évidemment, avec un sujet pareil, le cinéaste Moussa Touré s’exposait au didactisme pataud. Mais à la place du pamphlet sociologique redouté, Touré a préféré l’épopée. Pas un hasard si le film s’ouvre sur une scène de lutte envoûtante et hautement symbolique qui montre les personnages coincés entre tradition et modernité. On a bien droit à quelques dialogues explicatifs (sur la nécessité de l’exode ou les rêves de l’homme africain), mais quand la pirogue prend la mer, le film bascule dans un huis clos infernal et quasi hitchcockien où la mort rôde et où les rivalités ethniques, la cupidité et les éléments se déchaînent pour transformer la traversée en cauchemar. Si le script est un peu trop prévisible pour rivaliser avec Master & Commander (faut pas pousser), Touré, en choisissant de faire du cinéma, évite l’écueil des bonnes intentions et réussit plus qu’un simple fi lm témoignage.

Les critiques de la Presse

  1. Metro
    par Mehdi Omaïs

    Une oeuvre forte, dans la lignée du récent "Terraferma", de l'Italien Emmanuele Crialese.

  2. Ecran Large
    par Simon Riaux

    Aussi sobrement filmé, qu'élégamment photographié le long-métrage parvient à se renouveler régulièrement dans sa forme, retranscrit la claustration sans nous enfermer, respecte son unité de temps et de lieu sans perdre en ampleur.

  3. Nouvel Obs
    par Jean-Philippe Guerand

    Le film, humaniste mais dépourvu du moindre pathos, bouleverse sous l’effet conjugué de sa rigueur et de sa simplicité.

  4. L'Express
    par Eric Libiot

    La Pirogue, du sénégalais Moussa Touré, un film passionnant, tendu, captivant. Un sans-faute.

  5. Metro
    par Mehdi Omaïs

    Une oeuvre forte, dans la lignée du récent "Terraferma", de l'Italien Emmanuele Crialese.

  6. Le Monde
    par Noémie Luciani

    Peinte avec une rigueur documentaire, cette fiction nourrie d'un réel inquiétant est racontée avec une pudeur sans naïveté qui étonne, tant on s'attend à sentir l'urgence de dire, qui excuse tant de maladresses.

  7. Le Figaro
    par Marie-Noëlle Tranchant

    Un beau film sobre et intense.

  8. StudioCiné Live
    par Thomas Baurez

    Un film d'aventure humaniste, spectaculaire et libre !

  9. Le Canard Enchainé
    par La rédaction du canard enchaîné

    Loin des clichés, cette réalisation de Moussa Touré se concentre sur le "comment" de l'aventure. Un étouffant huis clos, qui met un groupe d'humain hétérogène et passif aux prises avec tous les éléments. (..) Parfois maladroit, le film ne condamne néanmoins personnes. Le destin s'en charge.

  10. Elle
    par Florence Ben Sadoun

    Moussa Touré a la force, avec sa caméra, de nous faire tenir dans cette pirogue à la coque si joliment peinte à l'extérieur et si difficile à vivre à l'intérieur.

  11. Le JDD
    par Danielle Attali

    Sur une réalité poignante, un film sans moyens mais avec un grand coeur, qui s'offre de surcroît quelques plans de caméra étonnants.

  12. Le Parisien
    par Pierre Vavasseur

    (...) ce film qui invente le huis clos à ciel ouvert est une sacrée aventure.

  13. Télérama
    par Jacques Morice

    Moussa Touré vient du documentaire, mais c'est lorsqu'il parie franchement sur la fiction d'angoisse, le suspense hitchcockien, que "La Pirogue" secoue le plus.

  14. Libération
    par Bruno Icher

    Moussa Touré livre une odyssée dramatique sur l’exil maritime d’Africains vers l’Europe. Grave et, malheureusement, prévisible.

  15. Critikat.com
    par Benoît Smith

    La Pirogue est le fruit de la collaboration entre un réalisateur sénégalais (Moussa Touré) et un producteur-scénariste français (Éric Névé). À l’image de cette bicéphalie culturelle, le film se tient le cul entre deux chaises, entre efficacité rythmique du récit de série B d’aventures et pesanteur dommageable de l’intention thématique, mais aussi entre sentiment de perte d’un pays de départ et bonne conscience confortable d’un pays d’accueil.

  16. Les Cahiers du cinéma
    par Vincent Malausa

    Malgré la tenue de l'ensemble, il faudra probablement un projet plus personnel à Moussa Touré pour que s'exprime dans la fiction la finesse et la fantaisie de sa mise en scène documentaire.