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Cette relecture du conte de Perrault joue parfaitement du décalage, aussi bien scénaristique (le Petit Chaperon rouge, la grand-mère et le loup sont embarqués au poste pour un trafic non élucidé de cookies!) que narratif (multiplication des points de vue, façon Rashomon). Quant à l'humour, grotesque et parodique, il rappelle, sans rougir de la comparaison, les délires shrekiens. La forme, faute de moyens, laisse davantage sur sa faim: animation et direction artistique renvoient à l'âge de pierrre du genre.