-
A l’automne, certains nomades vendent leur troupeau et partent à la ville. Les autres restent pour «une nouvelle année de réflexion». Sur les hauts plateaux himalayens du Karnak, Tundup et son fils, Tholdan et sa femme tutoient la documentariste (qui parle leur langue) derrière la caméra. C’est donc aussi à nous qu’ils confient leurs pensées. Partir ? Rester ? Que signifie cette communauté aujourd’hui, quand tous les amis s’en vont, et qu’on n’est «plus assez pour danser» ? Ni folklore, ni misérabilisme dans ce beau film digne, mais la vérité d’un monde en mutation.
Toutes les critiques de La Nuit nomade
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
-
Marianne Chaud, ethnologue qui a déjà signé de beaux films sur les montagnards du Ladakh, parle leur langue (ils l'en félicitent), noue avec eux un dialogue simple et juste, discret et attentif.
-
Marianne Chaud (...) capte les braises d'un monde qui s'éteint. [son film] nous parle de la violence du temps qui passe et qui pousse au choix les plus douloureux, jusuq'au renoncement. Au bout de la nuit nomade, ce morceau d'Himalaya isolé sur la carte, nous semblera incroyablement, proche.
-
"La Nuit nomade" ne cherche pas de dimension cosmique dans ces espaces immaculés, mais tisse une toile très subtile de rapports humains qui, à mesure que " l'invitée " se fait plus proche de ses hôtes, ouvre sur une série de portraits d'une grande douceur.
-
En une heure et demie, tout est devenu complexe et attachant. (...) "La Nuit nomade" [est] un moment de vrai dépaysement : c'est-à-dire qu'on entrevoit ce que serait d'être de ce pays-là, aussi lointain soit-il.
-
Belle leçon d’ethnologie que propose ce documentaire : du pittoresque absolu, le film trace une ligne claire vers l’universel.
-
Derrière la caméra, Marianne Chaud s'est fondue dans l'intimé de ce peuple de bergers philosophes et rédige ainsi le testament d'une culture en voie d'extinction. Les quelques images tremblotantes et les défauts de réalisation sont excusables face à toute l'énergie déployée pour accomplir cette démarche sociologique.
-
la cinéaste Marianne Chaud signe un documentaire intime qui raconte avec pudeur la fin d'un monde.
-
Tout (...) concourt au plaisir de ce documentaire, intéressant d'un point de vue ethnologique comme écologique : les paysages sont d'une majesté à couper le souffle.