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C’est un documentaire choral, un bouquet de "lettres filmées" envoyé par des hommes et des femmes dont le visage ou la couleur sont différents, et qui sont pourtant nos semblables… Pari périlleux mais tenu par la réalisatrice de "Correspondances" (2011). De Fatou et sa fille – qui assume mal sa magnifique chevelure bouclée – à Yumi, sans cesse ramenée à cette phrase entendue lors du concours du Conservatoire : "Qu’est-ce qu’on peut faire d’une comédienne japonaise au théâtre ?", en passant par Mehdi, Yaya, Jean-Michel ou Alice, tous disent la violence ressentie, quotidiennement, immanquablement. Chaque segment est unique et bouleversant et mon tout crie la nécessité de réfléchir encore sur ce que diversité veut dire.
Toutes les critiques de La Ligne de couleur
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Un sujet sincère, qui aurait gagné à plus de spontanéité et moins de discours préparés.
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(...) Une juxtaposition de situations édifiantes, qui peinent à émouvoir.
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Tous (les récits personnels ndlr) n’épousent pas le geste avec la même souplesse, donnant lieu à plusieurs hommages maladroits à la diversité et à des lectures de lieux communs ânonnés en voix off, jusqu’à saper les fondations du projet.
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Très généreux mais pas toujours adroit, ce documentaire survole plus qu'il n'explore le sujet.
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Le résultat, tant sur le fond que sur la forme, se situe quelque part entre un spot de campagne, et une publicité pour une banque.