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Toutes les conditions (plus un solide budget) étaient donc réunies pour faire de cette Flûte un grand film. Kenneth Branagh, s’était déjà attaqué à de périlleuses adaptations cinématographiques avec Shakespeare, et notamment Henry V et Beaucoup de bruit pour rien. On comprend ici la tentative de moderniser à tout prix pour atteindre un jeune public qui n’irait pas naturellement voir un opéra au cinéma. On comprend moins les choix criards et toc qui, de scènes de danse filmées au ralenti en noir et blanc en lèvres rouges géantes flottant dans l’air, tombent plus ou moins à plat, loin des envolées féeriques et de l’enchantement promis.