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Après ses thrillers musclés R et Northwest, Michael Noer opère un virage inattendu avec cette romance dans une maison de retraite qui voit Lily, dont le mari est victime d’un AVC, s’éprendre d’un autre homme. Entre l’univers codifié, le découpage énergique et les dangers latents, pénétrer dans cette Chambre d’en face n’est finalement pas de tout repos.
Toutes les critiques de La Chambre d'en face
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Un film superbe, à la fois cruel et tendre, su les ravages de la vieillesse.
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Le résultat est aussi émouvant que pertinent et troublant dans le questionnement de société qu’il soulève.
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Le film rigoureux, ultrasensible, tendre et cruel de Michael Noer vaut pour ce couple bergmanien : la Danoise Ghita Nørby et le Suédois Sven Wollter, qui jouent comme on se consume et réussissent à nous faire croire que, à leur âge, l’amour est plus fort que la mort.
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(...) programme étriqué, filmé à la danoise (post-Dogme), qui ne déborde jamais le cadre de son sujet (personnages secondaires inexistants). Il se contente d’entériner les idées reçues sur les maisons de retraite.
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Rien de spécial à signaler dans ce mélo mitigé qui plaide pour le droit à l’amour à tout âge. Cela dit, il ne va pas au bout de la liberté qu’il réclame.
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Que les courageux qui iront voir le film sachent que le volontarisme de l'héroïne fait (parfois) plaisir à voir.
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Des scènes frappent par la cruauté mate de leur dramaturgie (l’anniversaire du vieil homme orchestré comme s’il était pleinement présent aux autres, la prise de conscience par Lily qu’elle aussi est malade), mais l’essentiel du film n’en barbote pas moins dans un académisme embué d’émois tièdes.