Toutes les critiques de La Belle Promise

Les critiques de Première

  1. Première
    par Bernard Achour

    Il était une fois en Palestine trois sœurs chrétiennes spoliées de leurs terres durant la guerre des Six Jours et dont la réputation est salie. Elles s’abîment dans les rituels et le silence de leur grande maison jusqu’au jour où débarque une nièce qu’elles décident de marier au meilleur parti possible. Une ambiance de conte cruel baigne ce quasi-huis clos dont l’élégance formelle n’a d’égale que son intensité. Champion dans l’art du contre-pied, "La Belle Promise" arrache à son gynécée et à ses formidables actrices des accents où l’épouvante le dispute à l’indignation et à une douloureuse ironie, avant que l’épilogue ne dégoupille une grenade émotionnelle dont l’explosion cisaille net.

Les critiques de la Presse

  1. L'Humanité
    par Dominique Widemann

    Coup de maître.

  2. Libération
    par Alexandra Schwartzbrod

    Un huis clos lourd, oppressant et fascinant (...) Il y a du Buñuel dans cette œuvre-là. Un flash de "Tristana" dans la figure angélique et presque christique de Badia.

  3. Gala
    par Camille Choteau

    Au délà de l’éclai­rage sur une guerre qui nous échappe, La belle promise compte égale­ment pour son scéna­rio et ses rebon­dis­se­ments. Emotion, tendresse, amour et tragé­die… Pas de doute, on est au cinéma.

  4. A nous Paris
    par La rédaction d' A nous Paris

    Une quête ambitieuse et pleine d’humour.

  5. Les Inrocks
    par Serge Kaganski

    Dans le contexte du cinéma palestinien, cet intimisme et cet universalisme ne manquent pas d’originalité.

  6. Le Monde
    par Noémie Luciani

    Un quatuor d’actrices remarquable, qui étouffe malheureusement un peu dans ce dispositif.

  7. Critikat.com
    par Benoît Smith

    La pesanteur de l’effet est, à ce stade, à l’image du déficit d’attachement suscité par un spectacle trop formaté.

  8. Le JDD
    par Barbara Théate

    Les névroses des trois sœurs de ce drôle de gynécée se dévoilent progressivement et installent un malaise qui finit par fasciner.

  9. StudioCiné Live
    par Laurent Djian

    La réalisation, hélas, se complaît dans une austérité qui invite rapidement à l'ennui.

  10. Télérama
    par Pierre Murat

    Avec beaucoup d'application, Suha Arraf tente de créer un climat ambigu et ­asphyxiant à la Polanski. Sa mise en scène, hélas, reste illustrative et étriquée.