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Franc-tireur imprévisible qui va de films scandaleux (Ave Maria) en documentaires révérencieux (Le Fantôme d’Henri Langlois), Jacques Richard avance cette fois son pion jusqu’à la case surréalisme. Mais, dans cette bizarrerie bis sur une belle manchote cernée par des prétendants louches, le réalisateur convoque moins Buñuel que le filou Mocky. Les femmes sont belles et dénudées, les hommes déplorables et le scénario escamotable (il y a un magicien). C’est étrange et fatigant à la fois.
Toutes les critiques de L'orpheline avec en plus un bras en moins
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Roland Topor, artiste polymorphe et corrosif, a signé le scénario de ce film inclassable, curiosité baroque à l'humour noir déjanté. L'intrigue importe peu, en fait, mais on reste bouche bée devant la capacité de Jacques Richard à s'affranchir des standards de la production « made in France ». Réjouissant...
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Satire provinciale et truculence égrillarde sont au rendez-vous, sans atteindre la grâce du maître du genre Jean-Pierre Mocky.
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Amoureux du septième art dans ce qu’il a de plus notable (il a d’ailleurs consacré un documentaire remarquable à Henri Langlois), Jacques Richard s’inspire dans son nouveau film de ces romans-feuilletons qui lui donnèrent ses premières lettres de noblesse. Il emprunte par ailleurs la voie du cinéma bis et s’inspire de Roland Topor pour raconter une histoire placée sous le signe du baroque et du surréalisme dont le titre résume assez justement la teneur. Le principal mérite du cinéaste est de sortir des sentiers battus et de réunir des interprètes singuliers, Melvil Poupaud, Jean-Claude Dreyfus et Dominique Pinon, autour d’une révélation étonnante, Noémie Verlant, dans un rôle sulfureux de beauté handicapée.
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Le principal mérite du cinéaste est de sortir des sentiers battus et de réunir des interprètes réguliers (...).