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En 2001, pendant la guerre civile népalaise, un cessez-le-feu permet à deux garçons de lancer leur activité : ils vont élever une poule et vendre ses œufs aux villageois. La disparition de l’animal puis la reprise des combats vont briser cette parenthèse enchantée. Kalo Pothi peine à faire cohabiter petite et grande histoire, l’intrigue anecdotique et le contexte historique. Du moins jusqu’au remarquable dernier mouvement du film, un retour brutal à la réalité qui déstabilise ses frêles héros comme le spectateur.
Toutes les critiques de Kalo pothi, un village au Népal
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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C’est cette passion de montrer, palpable en permanence, qui exonère le film du risque de la carte postale (la tentation du world cinema), pour accéder, par les voies de la fiction, à l’intime abouchement du particulier et de l’universel.
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(...) un premier film très attachant.
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Il fait peu de doutes que c’est justement (...) dans cette manière de rendre compte au simple détour d’un sentier l’expérience traumatisante de la vision de la guerre sans pour autant tomber dans l’humanisme béat et de bonne conscience, que Kalo Pothi, un village au Népal tire sa plus belle force.
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Joli, sans casser trois pattes à une cocotte.
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Trop protocolaire, la source du film se tarit. Malgré tout, il convient d’accorder plus d’un seul regard à ce film aux inspirations contemporaines et aux aspirations formatrices.
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Ce regard posé "de l’intérieur" sur un pays qui n’évoque souvent que les courses folles menées vers les sommets par des Occidentaux en quête d’exploits s’avère précieux.
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Sur ce premier film d’un jeune cinéaste népalais souffle un vent nouveau et très bienvenu, contrarié seulement par quelques ralentis dont l’économie aurait pu être faite.