-
Après avoir enchaîné les superproductions, Louis Leterrier (Le Choc des Titans) s’improvise cette fois prestidigitateur pour réaliser ce film au casting cinq étoiles et au scénario riche en tours de passepasse. Une bonne idée même si son numéro de magie s’avère plus proche du style de David Copperfield que de celui de Houdini. Influencé par Le Prestige,
de Christopher Nolan, le cinéaste a pensé qu’une mise en scène ostentatoire (travellings et lents mouvements de caméra à en donner le tournis) ferait illusion. Or, il manque l’essentiel : le mystère et l’incertitude, inhérents au genre, qui auraient rendu cet Insaisissables moins déchiffrable. Heureusement, Leterrier est soutenu par des comédiens hétéroclites qui, sans livrer les performances du siècle, prennent plaisir à se rencontrer, à se tromper et à se renvoyer la balle. Un écheveau manipulateur qui divertit jusqu’à la révélation finale, assez prévisible.
Toutes les critiques de Insaisissables
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
-
« Insaisissable » est très divertissant parce qu’il pousse le ridicule loin. Il est tapageur et jetable.
-
Entre Las Vegas, Paris, New York et la Nouvelle-Orléans, les aventures des Robins des bois prestidigitateurs tiennent le spectateur en haleine grâce à un scénario inventif.
-
Si les coulisses de cet art ont été plusieurs fois explorées sur le grand écran, jamais la magie à grand spectacle n'avait été aussi bien filmée.
-
A l’image d’un tour de magie, Insaisissables est un pur divertissement qui n’existe et n’est construit que pour faire plaisir à son public. Mission archi remplie par Leterrier et son très séduisant casting.
-
Même si par moments, la frime prend le pas sur la vraisemblance, le film de Louis Leterrier est fort prenant. Il est bien rythmé par une musique et des percussions qui pourraient parfois gagner à être plus discrètes.
-
Des voleurs qui détroussent les méchants avec panache et humour : le spectre d’ Ocean’s Eleven plane sur ce polar malin à la mise en scène élégante. Un divertissement aussi léger que jubilatoire, mené par un casting impeccable.
-
Un casting exemplaire et une intrigue fragile dont la logique disparait encore plus vite qu’ un lapin dans un chapeau.
-
Les acteurs, incluant Morgan Freeman, le traitre qui n’est là que pour révéler les secrets des magiciens ont l’air de prendre tellement de plaisir que l’on pardonne tous les moments arbitraires du film.
-
Casting international et budget maousse pour cette histoire de magiciens superstars spécialisés dans le braquage de banques et poursuivis par toutes les polices. Cest un peu bling-bling et très démonstratif mais ça se laisse voir.
-
Un film beaucoup plus prometteur que ce qu’il livre vraiment, même si le casting est sympa à regarder, on ressent de la magie quelques temps et après ça disparait.
-
À limage de ses personnages, le Frenchy Louis Leterrier aime nous en mettre plein la vue, au risque de verser dans le tape-à-l'œil. À l'aide dun casting VIP, il assure le job avec ce
divertissement estival. Plaisant : oui. Magique : hélas non ! -
« Insaisissable » est un film sur la magie, le plus étonnant c’est comment le réalisateur a pu rendre un casting excellent si fade.
-
En dépit d'un abracadabrantesque final un peu décevant, Insaisissables s'impose comme la série B de l'été grâce à deux trucs hérités des prestidigitateurs du 7e art. D'abord, la distribution réunit Jesse Eisenberg, Woody Harrelson et bien d'autres acteurs que l'on a plaisir à retrouver en mode léger. Ensuite, malgré les effets spéciaux numériques qui tuent le réalisme des situations, le récit ménage jusqu'au bout les questions du "pourquoi? " et du "comment? ". Ce n'est pas la grande illusion, mais le tour de passe-passe fait sourire.
-
Un film excentrique avec des personnages décalés.
-
Si ce Prestige dopé au spectaculaire constitue son film le plus réussi et le plus ludique à ce jour, il se perd dans une atmosphère inutilement bruyante (pourquoi ce flot ininterrompu de musique? ) et la conduite trop scolaire d'un récit cousu de fil blanc qui finit par ressembler à trois épisodes d'une série mis bout à bout.
-
A part quelques moments irrésistibles, c’est un film qu’on regarde en regrettant de ne pas avoir été en voir un autre.
-
Conçu en effet comme un véritable tour de magie, dont le spectateur serait à la fois le public et la victime de l’illusion, ce nouveau long-métrage de Louis Leterrier tombe rapidement dans un piège archétypal qui laisse peu de place au doute quant à l’efficacité de son dispositif dramatique.
-
Imposant, bruyant, habile et vide.
-
Insaisissables cale hélas très vite chaque fois qu’il entre en surchauffe, si bien qu’on accueille avec une méfiance grandissante ses emballements. La méthode Leterrier, véritable pédale de frein du film, traîne un scénario rouillé et désespérément explicatif, dont la plus grande erreur est de croire qu’un tour de magie est fait pour qu’on nous montre le truc.
-
Aussi étonnant et grisant qu’un tour de magie réussi, ce thriller à tiroirs multiplie les chausse-trapes pour mieux dissimuler sa totale vacuité. Divertissement assuré.
-
Une idée séduisante, une distribution impressionnante, ne suffisent pas tout à fait à séduire.
-
Un de ces films aux prémisses formidables mais à la suite beaucoup moins agréable.
-
Il faut des compétences en magie noire pour faire disparaitre à l’écran tout le talent de ce casting de renom. C’est exactement le résultat que nous procure « Insaisissable ».
-
Bien moins ambitieux que le modèle précité, Insaisissables promène son intrigue un peu lâche dans le seul but d’accéder au rang de divertissement estival. Il y parvient, sans faire illusion.
-
Avec tous ces talents à l’écran et aucune erreur au niveau de la performance, le film ne livre rien d’intéressant.
-
Vous voulez des grands acteurs ? du flirt ? des braquages, des frissons, des courses poursuites, des explosions, des lapins qui disparaissent dans des chapeaux ? Tout est là pour palier au néant de ce film.
-
Ce film est comme du papier à brûler, il s’enflamme joyeusement pour se volatiliser de nos mémoires sans laisser une trace.
-
Un de ces thrillers où on s’attend à une fin apocalyptique mais le scénario cumule tellement d’incohérences qu’au final la fin n’a rien de surprenant.
-
Un divertissement superficiel, une mixture sans substance, un thriller aussi fugace qu’un tour de magie, le suspense et l’intérêt ne sont pas suscités car toute la matière se situe dans les personnages.
-
Le réalisateur Louis Leterrier a l’énergie mais pas la grâce visuelle qui va avec l’élégance malfaisante de ses personnages.
-
Le réalisateur fait des promesses qu’il ne tient pas.
-
"Insaisissables" irrite par son laisser-aller et sa quête perpétuelle du style au détriment du fond.
-
Ce film étourdi perd le fil pour devenir une assommante et frénétique chasse à l’homme.
-
La caméra montée sur ressorts et l'accumulation de cascades abracadabrantes rendent le spectacle épuisant et les tours de magie guère crédibles.
-
Le premier tour de magie des « Quatre Cavaliers » à Las Vegas donne le ton : le film ressemble à un show moche et vulgaire. Les mouvements de caméra donnent le tournis mais ne font pas longtemps illusion. Leterrier est un bourrin qui préfère les poursuites en bagnole à tout le reste (récit, dialogue, acteurs). Il faut croire que les voitures s’exportent mieux que le cinéma.
-
Polar raté de Louis Leterrier (Le choc des Titans), Insaisissables a beau tenter d’en mettre plein la vue avec sa réalisation stylisée et son intrigue pseudo-intelligente, le résultat final s’apparente plus à une purge scénaristique à peine rattrapée par une surenchère d’effets esthétisants.
-
Tout cela serait divertissant, n'était la concurrence rude. Louis Leterrier n'est pas Christopher Nolan encore moins David Mamet. Sa mise en scène (gabegie d'effets, travellings pompiers, mouvements de caméra incessants) flirte avec le mauvais goût et le scénario qu'elle illustre peine à rivaliser avec celui de classiques comme "Le Limier" (Mankiewicz) ou de "L'arnaque" (George Roy Hill), vrais écheveaux manipulateurs qui en leur temps pouvaient prétendre à faire tomber le spectateur de sa chaise. Pour un film qui se voulait insaisissable...
-
Fondé sur une fascination malsaine pour l'argent, Insaisissables, supercherie de Louis Leterrier, est un film qui, de toute évidence, assimile le spectateur au dindon de la farce. Farce qui au demeurant n'est ni drôle, ni excitante.
-
Animé, flamboyant mais on ne s’implique pas vraiment.