Toutes les critiques de Inchallah un fils

Les critiques de Première

  1. Première
    par Damien Leblanc

    Premier long métrage réalisé par Amjad Al Rasheed et premier film jordanien de l’histoire à avoir été projeté au Festival de Cannes, ce drame contemporain suit les pas de Nawal, trentenaire jordanienne plongée dans une situation épineuse après la mort de son mari. Mère d’une petite fille alors qu’il lui faudrait avoir un garçon pour bénéficier directement d’un héritage, Nawal va se retrouver dépendante des choix opérés par les frères de son époux. Partant d’une loi qui frappe effectivement les femmes en Jordanie, le cinéaste crée un haletant suspense et réussit le portrait d’une héroïne qui ne perd jamais sa lucidité et lutte avec confiance pour faire valoir ses droits. Grâce à une minutieuse mise en scène où le personnage tente en permanence de s’extirper de décors étouffants pour gagner sa liberté, ce récit aux dialogues ciselés procure au final des sensations poignantes, lumineuses et apaisées.