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À l’origine, Sylvester Stallone avait écrit l’adaptation du roman de Chuck Logan pour en faire un éventuel quatrième épisode de la saga Rambo. Puis, il a réalisé Rocky Balboa et laissé tomber le projet. Il le passe à Jason Statham sur le tournage d’Expendables 2 – Unité spéciale. Inutile de dire que l’acteur anglais est emballé par le script, qui évoque un western contemporain. Le rôle d’ex-flic taciturne poussé à bout lui va comme un gant, lui qui s’affirme de plus en plus comme le seul équivalent contemporain de Charles Bronson. Autour de lui gravite une intéressante galerie de méchants emmenés par le couple James Franco, qui joue le fabricant local de méthamphétamine, et Winona Ryder, sa petite amie white trash. La mise en scène énergique de Gary Fleder devrait garantir la satisfaction des amateurs du genre.
Toutes les critiques de Homefront
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Stallone passe avec style le flambeau de la castagne old school à Jason Statham.
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On baigne dans un univers hautement musclé, qui fait la part belle aux castagnes et aux explosions. Mais le scénario de « Homefront » est bien ficelé, et le casting — James Franco en bad boy à tendance psychopathe et Winona Ryder en junkie en voie de rédemption — sort de l’ordinaire. Quant à Statham, comme d’habitude, il ne fait pas dans la dentelle.
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Franco, pâlichon, Jason Statham, lui fait, parfaitement le job. Il est l'atout muscle de ce polar efficace qui pêche toutefois par ses invraisemblances et un manque d'originalité.
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Puisque le Statham movie est devenu un genre en soi, honnête et qui vaut ce qu’il vaut, disons qu’ici, c’est le haut du panier.
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Dans ce type de film, efficacité ne rime pas forcément avec subtilité. Roi de la manchette et du coup de boule, le taciturne Statham assure le minimum légal en massacrant tous les méchants du quartier.
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Un film rétro aux ambitions rétrogradées mais épicées.
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Un film prévisible mais qui a un côté rafraichissant.
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Ce n’est pas le meilleur ni le plus violent de Statham mais celui-ci n’est pas mauvais.
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Il est difficile de ne pas apprécier Homefront mais il est également difficile de le respecter.
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Un spectacle bas du (home)front.
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Un film visiblement payé à la pièce.
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Breaking Bad aurait été ce que donne Homefront si Stallone avait écrit le scénario.
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Ce film livre une nouvelle variation sur la violence et sa légitimité, comme dans « Rambo ». Mais la violence d'Etat laisse ici place à des spécificités individuelles guère passionnantes.
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Homefront fait partie de ces films obsédés par leur rythme et leur capacité à multiplier les grandes scènes, les points d’ancrage et de gonflement d’une action qui reste simple et sans grand intérêt. Sans respiration, le film de Gary Fleder, scénarisé par Sylvester Stallone, enchaîne les fracas sonores et visuels à grand renfort d’attaques musclées et de défense poilue du code de l’honneur.
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Bonne idée sur le papier d'autant que le casting laisse promettre de belles interactions entre Jason Statham investi d'une mission, James Franco en bad-guy, Winona Ryder en plein revival. Las, le résultat, aussi inconsistant que ses personnages, ne tient jamais ses promesses et ressemble à un épisode de série télé étiré en long métrage. Conséquences : un scénario anémique, une mise en scène impersonnelle pour un climax atrocement raté.
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Du déjà vu qui plaira aux adeptes du genre mais probablement pas à un public moins averti par la « Stallone touch ».
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Un ancien agent des stups doit protéger sa fille contre un baron de la drogue. Enième film d'action avec Jason Statham, moins doué pour jouer au papa poule que pour casser, un peu sadiquement, les membres des méchants. Une déception de la part de Gary Fleder, l'auteur de "Dernières Heures à Denver".
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Pour les fans du genre musclé punitif.
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Bien que prometteur, “Homefront” reste en deçà des possibilités du scénario signé Stallone. Il en va de même du rôle de James Franco...
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Plus on avance dans l’histoire, plus l’intrigue et les coïncidences deviennent ridicules.
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Homefront a un goût de trop cuit.
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Heureusement que Statham est accompagné d’une charmante petite fille et d’un adorable chaton pour accentuer le charme du film.
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Sylvester Stallone est l’auteur de ce film ringard, on dirait un film d’action du début des années 80.