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La chronique familiale, fût-elle abordée sous l’angle de la comédie, ne sied en aucun cas à Léa Fazer, et encore moins à Jocelyn Quivrin. (...) Reconnaissons toutefois la pertinence d’un sujet actuel (le divorce des grands-parents et ses conséquences sur plusieurs générations), l’amusement apparent de Nathalie Baye en mère indigne et... c’est tout. Trop lourd, trop vaudevillesque, trop caricatural. Ensemble avec Arditi- Cantona-Weber, c’est trop !
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Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Comédie sur le gouffre qui sépare les baby-boomers, obnubilés par leur projet de vie hédoniste, et leurs enfants dont ils n'hésitent pas à pourrir la vie alors même que ceux-ci peinent à payer un loyer, le film va ensuite en s'améliorant. Au-delà, la réalisatrice parvient à saisir avec finesse certaines situations. Elle réussit surtout à montrer les personnages de parents comme des monstres - qu'ils sont aux yeux de leurs enfants - et des créatures charmantes tout à la fois - comme les perçoivent la majeure partie de l'humanité.
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Conflit et film culminent dans une réjouissante scène de fête où les joints tournent sans distinction générationnelle, ravivant utopies d'antan et mettant au jour quelques non-dits freudiens des relations parents-enfants. Les acteurs semblent heureux d'avoir enfin une partition comique de qualité à jouer. On ajoutera que le personnage de Jocelyn Quivrin vit avec la ravissante Aïssa Maïga, et que le film évite absolument toute allusion à la couleur de sa peau. C'est ce qu'on appelle une comédie assez « classe », non ?
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Le ton de comédie n'épargne pas les lourdeurs, malgré un casting béton dont Pierre Arditi, qui arrive à rendre aimable son personnage pathétique, se tire le mieux.
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Gags à répétition, rythme frénétique, caricature des personnages... l'outrance de cette farce donne le tournis, et ce n'est drôle qu'en passant.
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Truffé de bonnes intentions humoristiques, avec des quiproquos, des baffes, des gamelles, un accident spectaculaire (avec une belle envolée, complètement inattendue, du personnage de Nathalie Baye, trois mètres au-dessus d’une voiture) et un chien catastrophe qui vient un peu plus compliquer le quotidien du couple, la démarche de la cinéaste paie avec quelques moments franchement hilarants. Certains spectateurs trouveront sans aucun problème matière à rire sans discontinuation. Toutefois, la figure de femme bafouée et de mère casse-pied jouée par Baye devient un peu horripilante et finalement, c’est tout le film qui tourne à la grande confusion et à l’hystérie collective.
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(...) Léa Fazer verse dans le vaudeville calamiteux (ah ! cette scène d'ouverture avec la petite culotte qui atterrit malencontreusement sur la tête de la grand-mère...), avant de passer, grâce à une séquence ici ou là, à une comédie générationnelle... mais sans aucune aspérité artistique. Ce n'est pas trop. C'est triste.
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Léa Fazer épingle ici le comportement adolescent et inconséquent d’une certaine génération soixante-huitarde. Mais avec quelle lourdeur! Dans ce mauvais vaudeville, les acteurs sont obligés d’en faire des tonnes.