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Produit par Angelina Jolie, "Difret" raconte l’histoire vraie de Hirut, 14 ans, enlevée et violée par l’homme qui veut l’épouser selon la tradition. Pour lui échapper, l’ado tue son kidnappeur et se voit accusée de meurtre. Elle est alors défendue par une jeune avocate qui se bat pour le droit des femmes éthiopiennes. Présenté à Sundance et primé à Berlin, le film dégage une force indéniable, de par l’authenticité des faits qui sont racontés et le courage des deux héroïnes, si toutefois l’on fait abstraction de ses maladresses formelles.
Toutes les critiques de Difret
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Entièrement tourné en Éthiopie - et avec des acteurs éthiopiens -, "Difret" est simple, réaliste, criant de vérité.
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Le film dénonce la misogynie indéfectible et l'aberration de certaines traditions dans une Ethiopie en constante évolution.
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Si le film accorde par ailleurs beaucoup d’importance aux gestes, notamment dans sa mise en scène assez vigoureuse du groupe de ravisseurs à cheval, il n’est jamais aussi pertinent que dans ces séquences de joute verbale où un seul mot semble suffire à faire triompher la justice, ou à en priver Hirut.
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La direction d’acteurs est par ailleurs remarquable et Zeresenay Berhane Mehari réussit à capter magistralement tous ces beaux visages qui s’inscrivent aussi bien dans des intérieurs très soignés que dans la douceur de paysages éthiopiens s’étendant à perte de vue.
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Un film coproduit par Angelina Jolie, où les femmes sont au cœur de l’action et où des drames poignants se jouent dans cette langue éthiopienne étonnamment chantante.
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. Le classicisme de l'intrigue fait d'abord craindre un récit édifiant, mais les zones d'ombre qui apparaissent (l'instrumentalisation d'Hirut, le coût de la victoire) donnent de la vie à ce parcours émouvant et courageux.
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Soutenu par Angelina Jolie, "Difret" est un beau film, fort de son témoignage militant. Un cinéma nécessaire qui n’en reste pas moins émouvant.