-
La famille, les amours, les emmerdes... Comme à son habitude, Danièle Thompson filme une comédie chorale familiale où deux mondes (incarnés par deux frères ennemis) s’opposent : le premier, bling-bling, avec yacht à Saint-Tropez (Kad Merad) ; le second, ascétique et pieux, qui pratique le violon comme deuxième religion (Éric Elmosnino). Bref, c'est David Guetta contre Schubert. Mais cette fois, la mécanique bien huilée de la réalisatrice se grippe. Trop de personnages, trop de découpages dans le temps, trop de
lieux différents. Le film s’éparpille, souffrant ostensiblement de problèmes de montage (le personnage de Hande Kodja ?) et d’intentions sous-développées (le sentiment qu'a l’un des frères d’être le fils mal aimé). Du coup, le feel-good message – ceux qui te connaissent le mieux sont aussi ceux qui te comprennent le moins, mais peu importe, l’amour est plus fort que tout – feels limite bad.
Toutes les critiques de Des Gens qui s'Embrassent
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
-
Danièle Thompson nous raconte sans doute un peu toujours la même histoire. Mais qu'importe, car notre plaisir, lui, reste intact.
-
Danièle Thompson filme ces moments qui rassemblent et opposent les hommes et les femmes : la préparation de Noël (La Bûche) ; une grève d'avions (Décalage horaire) ; une Fête de la musique entre amis (Le code a changé). Ses histoires cristallisent l'ambiguïté des liens affectifs, son élégance nous préserve du pire (dans la famille Oury, on n'a pas choisi la tragédie). Le meilleur, cette fois, explore les inventions modernes d'une parentalité de guingois.
-
Un mariage et un enterrement, donc, qui vont faire ressortir les vieilles rancœurs, d’autant plus que la fille de Zef tombe amoureuse du futur mari de sa cousine (Max Boublil). Bref, un lavage de linge sale en famille attendu et hélas poussif de la part de la scénariste des meilleurs films de Gérard Oury.
-
Avec Des gens qui s’embrassent, la réalisatrice/scénariste Danièle Thompson s’attaque une nouvelle fois à son sujet de prédilection : la famille. Et signe, une fois n’est pas coutume, un film choral au casting séduisant : Kad Merad, Eric Elmosnino, Monica Bellucci, Valérie Bonneton… Pas grand-chose de nouveau, donc, dans cette cinquième réalisation, qu’on pourra tout de même apprécier pour ce qu’elle est : un honnête divertissement.
-
Malgré de petites baisses de rythme, on rit et on passe un bon moment.
-
Danièle Thompson, spécialiste de la comédie chorale, traite, une fois de plus, de la famille, des amours et des emmerdes. Cette fois, la déception lemporte. La cinéaste se disperse en courant trop de sujets (et de clichés) à la fois et ses acteurs en font trop. Sauf l'excellente Valérie Bonneton.
-
La direction des comédiens ne parvient pas à sauver la crédibilité de ce chassé-croisé familial et amoureux, cantonnant les acteurs à des images surfaites, elles-aussi trop exploitées
-
Danièle Thompson, pas très en forme, signe un vaudeville romantique un peu daté. Le ton, la forme, on se croit un peu revenu aux années 1970.
-
Riche en clichés cette comédie manques de rythme et d'idées.
-
Si Monica Bellucci est impériale en épouse idiote, Kad Merad et Eric Elmosino peinent à convaincre.
-
Tragédie et comédie se mélangent mal, le trait est forcé et le tempo nettement moins virevoltant que dans Fauteuils d'orchestre. Rendez-vous au prochain film.
-
Gags attendus, situations convenues, image moche comme tout : Danièle Thompson joue à la réalisatrice et, cette fois, ça ne lui réussit pas.
-
Une comédie familiale qui met aux prises deux frères (dont Eric Elmosnino, ici avec Lou de Laâge) frappés l'un par le deuil, l'autre par le mariage. Les ingrédients sont là mais pas le tour de main.
-
Dans «les gens qui s'embrassent», le drame devient comique, mais la réalisatrice ne parvient jamais à exploiter les situations cocasses, qui manquent d’originalité et de punch
-
Ça pour s'embrasser, ils s'embrassent ! Et se disputent, se réconcilient, mais uniquement entre New York, Saint-Tropez et la place de la Concorde, à Paris... Des lieux "chics", un scénario pesant comme un yacht de 15 mètres et des personnages caricaturaux. Un gros loupé.
-
La famille, c'est compliqué. Un postulat simple pour cent minutes d'une comédie d'un autre temps, qui vous fera esquisser un sourire (parfois) et vous agaçera (souvent). Avec Des gens qui s'embrassent, Danièle Thompson a définitivement lâché les rênes de la comédie à la française pour s'engouffrer dans un scénario mal ficelé, à la limite du grotesque.
-
Le succès public, justifié, de ses précédentes comédies aurait-il paralysé les talents d'observation et d'écriture de D. Thompson ? Rien n'émeut ni n'amuse dans les tribulations de cette famille en crise qui se voudraient pétries de cocasserie et d'humanité.