Dépression et des potes

Bien rythmée, superbement écrite, inattendue, cette comédie nous a tout simplement emballée. Et puis, il y a Arié Elmaleh et Ary Abittan, deux beaux gosses qui font du bien.

(...) un film faisant penser au "Coeur des Hommes" de Marc Espositos. L'atmosphère s'avère néanmoins joyeuse, et au final, Dépression et des postes dépote.

Film de bande porté par un casting prometteur, "Dépression et des potes" manque cruellement de mordant à l'heure des "Infidèles" et autres "Very Bad Trip".

Sens de la dérision (y compris envers le handicap), goût du bon mot, flair pour capter les vicissitudes de l'homme contemporain : via cette comédie au bon esprit (à l'image des acteurs, drôles sans se forcer), Arnaud Lemort donne envie d'être pote avec lui. Un film amical donc.

Un film de potes à la française (avec clichés, scénario faiblard et bons moments) qui mise tout sur son casting sympa.

Dommage que cette bande de trentenaires manque à ce point de charme. Même si tout n’est pas à jeter, la réalisation et le scénario se révèlent tous deux bien paresseux. Et ça, les acteurs n’y peuvent rien.

Au périlleux défi de greffer à la comédie française l’art et la manière du grand frère américain, Arnaud Lemort s’en était tiré avec les honneurs pour son premier film, « L’amour c’est mieux à deux ». Tout le contraire de cette deuxième tentative passablement poussive, plombée par une interprétation faiblarde dont surnage sans mal Jonathan Lambert, petit histrion crépitant de malice, le seul à la hauteur du modèle Farrelly-Judd Apatow.

un quatuor de bobos parisiens échappe à la dépression en remettant les femmes à leur place de mères et de ménagère. Ce film est réalisé et interprété (très approximativement) par des hommes nés dans le dernier quart du vingtième siècle.