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Cowboys & envahisseurs ne manque que d’une note d’humour à froid qui aurait fait des merveilles avec le personnage de quasi-monolithe de Daniel Craig. Elle aurait sans doute aidé à l’élever au-dessus du simple film de divertissement estival qu’il est, et indéniablement de qualité.
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Première bonne surprise : Jon Favreau a pris son job au sérieux. Il a mis de côté l’ironie d’Iron Man pour réaliser un solide western avec une trame classique, avec dérapage contrôlé vers une science-fiction plus proche de la noirceur d’Alien que de la candeur de La Guerre Des étoiles.
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Pendant une bonne moitié du film, on jubile. Mais dès que la bataille s’engage, Favreau dégaine, hélas, une panoplie de clichés gentillets.
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Mieux vaut le savoir, le titre le plus alléchant de l’été tient quasiment lieu de scénario. (…)Il n’empêche, voir les soucoupes survoler le désert à la poursuite des cow-boys — et des Indiens —, voilà un vrai plaisir coupable pour finir l’été.
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(…) un western d'un nouveau genre où les Indiens sont remplacés par des extraterrestres. Après tout, pourquoi pas?
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Tout comme on peut faire écouter simultanément Beyoncé et Led Zeppelin, on peut regarder dans le même temps un hors-la-loi qui fuit devant un posse (une bande) emmené par un vétéran de la guerre de Sécession et la lutte d'une communauté terrienne contre l'avant-garde des envahisseurs venus de l'espace.
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Malgré un joli traitement littéral des genres aux allures de pulp, Cowboys et envahisseurs se termine sur un match nul qui est aussi l'échec du film. Dommage, Jon Favreau tenait un beau projet de série B franc et sans ironie.
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Un blockbuster dans les règles de l’art, mais qui exploite à l’usure un argument peu crédible. A voir comme une série B sympathique.
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Ce pourrait être le titre du film le plus débile de la galaxie. Contre toute attente, le mélange des genres fonctionne plutôt bien (...) Hélas, le film ne va pas beaucoup plus loin que son concept de départ : en dehors du héros campé par Daniel Craig, sorte de Jason Bourne de l’Ouest, "Homme sans nom" car amnésique mais équipé d’un mystérieux bracelet électronique, les personnages manquent d’épaisseur, et le scénario est cousu de fil blanc.
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Tout à l'air de bouts de films mal mixés. Jon Favreau joue les genres, sans empathie, plutôt que de jouer avec. Et Cowboys & Envahisseurs évoque au final une version luxueuse des cow-boys et Indiens mimés étant gamin dans la cour de récré.
Cowboys & Envahisseurs