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Le plus beau casting des réals du monde est à l'affiche de Chacun son cinéma, réalisé pour la 60e édition du Festival de Cannes et déjà sorti en dvd. Campion, Polanski, Loach, Cronenberg, Egoyan et plein d'autres signent un court consacré à la salle de cinéma. Le résultat, focément inégal, contient son lot de pépites.
Toutes les critiques de Chacun son cinéma
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Un film signé par 33 réalisateurs venus de 5 continents et de 35 pays mériterait dejà en soi de figurer dans le Livre des records. Ca ne ferait pas de lui un bon film, encore moins un chef-d'oeuvre. C'en est un, pourtant. Imaginé par Gilles Jacob pour célébrer le 60e anniversaire du Festival qu'il préside, Chacun son cinéma est le plus bel hommage qui pouvait être fait à cet art séculaire. Un bout à bout de films ludiques, poétiques, émouvants et modernes, pour dire la richesse d'inspiration qui fait le cinéma d'aujourd'hui.
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Le charme des « films-omnibus » (selon l'expression anglo-saxonne suggérant bien qu'on marque l'arrêt toutes les trois minutes) est qu'on est sûr de ne jamais s'y ennuyer longtemps, et qu'on y joue presque naturellement au critique, établissant sa propre hiérarchie des contributions. On s'amuse aussi à tenter de reconnaître les auteurs - la signature n'apparaît qu'au terme de chaque film. (...) Le fait que ce film, découvert dans l'écrin de Cannes, sorte finalement en salles contredit avec bonheur l'incorrigible pessimisme de ces artistes tourmentés.
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Gilles Jacob a eu la bonne idée de ne dévoiler le nom de l'auteur qu'à l'issue de chacun des films, ce qui permet de jouer au fur et à mesure à la devinette cinéphilique. Certains sont identifiables d'emblée, pas seulement grâce à la présence du signataire à l'image, comme Nanni Moretti qui se livre un facétieux dialogue avec son fils, Elia Souleiman qui succombe à une paranoïa de créateur dans les toilettes, ou Lars von Trier qui massacre un voisin trop bavard à coups de marteau ; mais parce que l'auteur imprime d'emblée sa marque, son ton, ses préoccupations (...)
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En 2h, un hommage au cinéma et d’abord à la salle de cinéma, là où tout commence, avec « un petit coup de cœur quand la lumière s’éteint… ». Pour fêter les 60 ans du Festival de Cannes, son directeur Gilles Jacob a demandé à 35 réalisateurs de mettre en scène un court métrage de 3 minutes. Emotion, nostalgie et passion au programme.