Toutes les critiques de Casa grande

Les critiques de Première

  1. Première
    par Eric Vernay

    D’abord, un plan fixe à la Jacques Tati dans lequel un homme de la haute bourgeoisie brésilienne éteint une à une les lumières de sa maison (si vaste qu’il doit passer derrière le spectateur par un subtil jeu de hors-champ et de spatialisation du son), pour l’arpenter. L’enjeu de ce premier film est de réinventer cet espace à l’organisation absurde, métaphore d’un pays où cohabitent, dans une violence feutrée, domestiques et patrons. Une reconfiguration qui passe par la prise de conscience d’un fils de 17 ans pourri-gâté dans un Rio encore très clivé socialement. Une réconciliation est-elle possible ? Sans rien asséner, cette satire lucide à l’écrin stylisé et à l’humour doux-acide finit par bouleverser.

Les critiques de la Presse

  1. StudioCiné Live
    par Christophe Chadefaud

    Le sous-texte économique et social, la politique des quotas étudiants se mêlent avec finesse à son (au fils ndlr) passage à l'âge adulte. Felipe Barbosa a trouvé les bons maux pour le dire.

  2. Le Monde
    par Mathieu Macheret

    Le film évolue sur une ligne sans cesse mouvante, dont la tendresse n’enferme jamais son enjeu de figuration sociale dans les rets d’une démonstration.

  3. Le Figaro
    par Marie-Noëlle Tranchant

    La mise en scène allusive laisse affleurer les tensions et les désarrois sous une élégance presque nonchalante. La critique sociale est feutrée, mêlée à la sensualité et à la vulnérabilité de Jean.

  4. Libération
    par Julien Gester

    Sur fond d’initiation adolescente, une subtile satire d’une société raciste et inégalitaire.

  5. Critikat.com
    par Benoît Smith

    C’est par cette sérénité même, marque d’acceptation et d’ouverture face aux changements nécessaires à la vie d’un homme, que le film émeut.

  6. Télérama
    par Samuel Douhaire

    La critique sociale touche juste quand le réalisateur dépeint la complexité des relations entre maîtres et domestiques. Elle se révèle, hélas, lourdement démonstrative quand les dialogues deviennent un tract politique.

  7. Les Inrocks
    par Théo Ribeton

    Le film manque parfois d’une brutalité sociale que le réalisateur a peut-être voulu adoucir, ou du moins éloigner de cette autobiographie détournée.

  8. A voir à lire
    par Julien Zimmer

    Un film langoureux sur une certaine jeunesse brésilienne qui frappe par sa justesse et sa lucidité.