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Stetson vissé sur le crâne, regard illuminé et sourire d’un gamin de 8 ans en pleine montée de glucose, Harrelson est un véritable cocktail Molotov lâché au milieu d’un fi lm qui a l’élégance de ne jamais refuser un plaisir simple à ses spectateurs, d’un générique au ralenti dément sur du Metallica à ce qu’on appellera « l’un des meilleurs caméos depuis l’invention du caméo » pour ne pas en déflorer le secret. Mortel.
Toutes les critiques de Bienvenue à Zombieland
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Dévoilant peu à peu leurs faiblesses et leur bravoure, ils [les acteurs] font de Bienvenue à Zombieland un spectacle tendre, drôle et hautement réjouissant, dont le succès aux USA, amplement mérité, provoquera forcément la mise en chantier d'une suite qu'on attend déjà le coeur battant.
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(...) le scénarion de Bienvenue à Zombieland peut s'en donner à coeur joie, multipliant les situations comiques inventives, cultivant un sens du plaisir coupable parfaitement assumer et ne reculant devant aucun clin d'oeil cinéphilique. (...) Bref, Bienvenue à Zombieland est résolument la comédie de l'année dont le succès outre-Atlantique nous laisse espérer une séquelle du même acabit.
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Plus proche de l'esprit de Shaun of the Dead que du délire gore d'un Hostel, cette friandise sanglante a tout de la confiserie de parcs d'attractions, un brin collante mais 100% festive. On en redemande !
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Tour à tour road movie, film d'horreur, comédie romantique et farce burlesque, Bienvenue... ne souffre d'aucun temps mort. On y prend le même plaisir que celui communicatif de ses quatre irrésistibles interprètes principaux et d'une star, qui y tient son propre rôle avec une autodérision magnifique, mais dont nous tairons le nom pour ne pas gâcher les savoureuses scènes dont il est le héros.
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Sans autre objectif que l’amusement (il ne s’agit plus de défendre Fort Apache ou un supermarché assiégé, mais un parc d’attractions), la petite troupe, décontractée et professionnelle, enchaîne blagues, massacres de zombies et drague de campus, dans un mélange des genres réussi. Pas la peine de noyer le débutant Ruben Fleischer dans un torrent référentiel (Howard Hawks, George Romero, John Hughes), mais souligner qu’il a réussi là un film cool. Et c’est déjà beaucoup.
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Inutile de jouer les esthètes : le plaisir primaire d'un film de zombies tient aux mille et une façons dont les héros « sains » dégomment les cannibales ramollis du bulbe. Sur les traces du british et parodique Shaun of the dead, cette comédie deux cents pour cent américaine se déguste donc saignante, avec ou sans pop-corn.
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Deux jolies adolescentes dépourvues de scrupules accompagnent ces messieurs pour une fuite en avant réjouissante. Et l'apparition surprise d'une grande star comique est la cerise sur le gâteau de cette farce macabre bourrée d'idées visuelles et de gags sanglants. Plus proche de l'esprit potache d'un Shaun of the Dead que d'une fable politique à la façon de La Nuit des morts-vivants, ce film signé Ruben Fleischer fait trembler le spectateur à force d'éclats de rire.
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(...) mash-up de teen romance et de film de zombie, il [Zombieland] oublie trop rapidement le côté manifeste "life during war time" qui présente le film, avec son générique vraiment incroyable.
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S'il fallait trouver plusieurs points d'ancrage au film de Ruben Fleischer, ceux-ci viendraient de la comédie US des 80's (Bill Murray ici dans son propre rôle n'est pas innocent), remaniée à l'aune des effets clinquants à la mode durant les 90's (on pense souvent aux premiers Fincher voire Guy Ritchie) et du jeu vidéo (Dead Rising). Zombieland mélange donc un peu tout et n'importe quoi en 88 minutes. Mais ce temps minimal lui suffit pour développer ses enjeux, dont la nature repose sur la quête affective d'un monde perdu où chacun cherche à retrouver une forme d'innocence. D'Adventureland à Zombieland nait enfin un parallèle involontaire, l'idée de faire du forain une plateforme existentielle et nostalgique.
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A la minceur de l’intrigue, le film oppose une narration dynamique en forme de guide de survie et un sens de la réplique qui fait mouche. L’émotion est même au rendez-vous, dans le spectacle de cette famille de fortune qui émerge sous nos yeux et qui permet au film de transcender un poil son statut de "shoot’em up" régressif et décomplexé.
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Une situation peu enviable pour une comédie potache hilarante.
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Au delà des amateurs de films d'horreur, ce petit film américain sans prétention, constitue un bon pastiche de ce genre cinématographique parce qu'il ne se prend jamais au sérieux une seule seconde. Souvent totalement délirant grâce à d'étonnants effets spéciaux, et donc très drôle, le film permet à Woody Harrelson («Tueurs nés» d'Oliver Stone) de prouver qu'il est capable de tout jouer.
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Auréolé d’une flatteuse réputation, Bienvenue à zombieland est la sensation geek de l’année. L’internet nous la vend depuis quelques temps déjà comme le pendant américain de Shaun of the dead, c’est-à-dire une grosse déconnade en territoire mort-vivant, ingénieuse sans être prétentieuse, qui ravage tout sur son passage grâce à un humour carnassier.
Honnêtement, on y croit pendant vingt minutes avec notamment un excellent générique sur lequel le réalisateur Ruben Fleischer semble avoir concentré toutes ses idées visuelles. Pourtant cela se gâte très vite. Le road-movie, sans grand but narratif et à court de carburant, révèle une triste réalité : les scénaristes ont un pitch en or mais ne savent pas trop qu’en faire. [...] l’insupportable dernier quart d’heure dans la fête foraine fourvoie un peu plus le script dans les incohérences et la facilité. Qu’importe me direz-vous, cette ultime séquence n’est finalement là que pour injecter quelques attaques de zombies. Une nécessité puisque cela faisait déjà un moment que les monstres étaient sur la sellette. Notre plaisir aussi.