-
Une enfance à Hanoi. Bi s’adonne aux jeux insouciants et parfois cruels de son âge (six ans). Son grand-père, qu’il ne connaît pas, réapparaît, mourant, tandis que son père quitte la maison de plus en plus souvent pour errer dans les bars et s’oublier sous les doigts d’une masseuse. Douleurs enfouies qui ressurgissent, secrets non révélés. Pour son premier long, le Vietnamien Phan Dang Di mêle le feu et la glace. Dans ce tableau de famille impressionniste, presque sans paroles, émergent des visages de femmes. Aimantes, envahissantes, vivantes.
Toutes les critiques de Bi, n'aie pas peur !
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
-
A travers sa mise en scène "érotique", Phan Dang Di émancipe ces femmes du désir masculin, livrant sans avoir l'air d'y toucher une vision à la fois poétique et politique de la société vietnamienne.
-
Polyphonique, la chronique met à nu des frustrations et des plaisirs. Sur les scènes de repas, de massages, d'ablution et de sexe, le regard du réalisateur est charnel, voire organique (...). C'est cru, mais filmé avec une innocence qui correspond au point de vue de l'enfant.
-
Une chronique sensible et délicate, finement mise en scène et interprétée.
-
Mticuleux, Phan Dang Di montre ici que la caméra n'a aucun secret pour lui (...) Même s'il jongle en permanence entre différents thèmes, le réalisateur a le mérite d'avoir su tirer le meilleur du jeune Phan Thanh Minh.
-
Il serait erroné de prétendre que le sujet et les situations mises en place soient d'une grande originalité, tout comme les images, parfois un peu trop lisses. Mais "Bi, n'aie pas peur !" atteint pourtant une réelle originalité dans la façon dont l'eau y joue un rôle central, quasi organique, sensoriel.
-
Tout est beau en soi -décors, filmage, comédiens - mais on reste extérieur à ce mélo englué dans le non-dit.