-
Avec ce 100e film, le vieux maître coréen réalise son premier film d’amour et retrouve la trame et les personnages de « La chanteuse de Pansori » réalisé en 1993. Ce mélodrame est l’histoire d’un amour impossible, dont les amants ne peuvent s’unir qu’à travers le chant et la musique, dont ils cherchent inlassablement la perfection. Cette histoire magnifiée, soutenue, éclairée par le pansori, le chant traditionnel coréen accompagné du tambour traditionnel. A travers ce couple ballotté par la vie et les drames, Im Kwon-taek rend hommage aux musiciens, à leur art, à la Corée et à ses traditions.
-
Le 100e film de Im Kwon-taek serait-il celui de trop? A 72 ans, le réalisateur de l'inoubliable Ivre de femmes et de peinture, plutôt que d'exploiter l'histoire de cette histoire d'amour fraternel peu conventionnelle dans des décors naturels sublimes, s'enlise dans un hommage à la musique traditionnelle coréenne. Souffrant déjà d'une narration décousue par la multiplication des flash-back, le cinéaste aligne les séquences de chant, répétitives et interminables.