Moi, Moche et Méchant
Illumination

Les coulisses de Moi, Moche et Méchant alors qu'il est rediffusé ce soir sur TF1.

Généreux, tendre et original, Moi, Moche et Méchant revient ce soir sur TF1. Le secret de cette saga à succès ? Parier sur un anti-héros attachant (Gru), des mascottes inoubliables (les Minions) et une French touch inspirée (le studio Illumination Mac Guff). Voici 5 anecdotes pour devenir incollable sur l'univers de Gru et de ses Minions.

Moi moche et méchant est une très jolie fable initiatique sur la paternité 

Un pari franco-américain
Bien que produit par des studios américains, c’est bien le studio basé en France Illumination Mac Guff (structure soeur de la célèbre boite française d’effets spéciaux Mac Guff), qui a réalisé les films de la franchise Moi, Moche et Méchant. C’est donc un savoir-faire frenchy qui a permis de donner vie à l'univers de Gru. L'esthétique biscornue et foisonnante du film (inspirée d'Edward Gorrey) a d'ailleurs été surnommée le "Gothique balieusard". "Une des meilleures écoles d’animation au monde, l’École de l’Image des Gobelins, se trouve à Paris. La sensibilité comique française s’apparente à la nôtre. J’ai visité de nombreux studios, mais après seulement une heure passée chez Mac Guff, je savais que j’avais trouvé le bon. Les gens et le travail que j’y ai vus m’ont mis très en confiance." déclarait le producteur, Christopher Meledandri à la sortie du premier film de la saga en 2010.

Les Minions : des invités surprises
Le succès de la saga Moi, Moche et Méchant ne serait sans doute pas comparable sans ses mascottes de choc : les incorrigibles Minions. Ces petites créatures jaunes turbulentes, bavardes et maladroites constituent un ressort comique inépuisable, si bien qu’elles ont eu droit à leur propre film en 2015 (Les Minions). Pourtant, les Minions n’ont été ajoutés qu’au dernier moment de la phase de pré-production, alors qu’ils n’étaient pas prévus dans le scénario de base. C’est le réalisateur Pierre Coffin qui a eu l’idée de leur donner une place dans le film. Il leur a également prêté sa voix qu'il a modulé tout en inventant un langage incompréhensible qui mélange joyeusement le Français, l'Espagnol, l'Italien et l'Anglais. Pierre Coffin supervise aussi les traductions de ce langage pour les versions étrangères de Moi, Moche et Méchant afin qu'il sonne de manière toute aussi humoristique en fonction de chaque pays. Un travail de titan.

 

Pierre Coffin : "Le phénomène Minions nous a un peu échappé"

Les racines de l'accent de Gru
L’anti-héros du film est connu pour son mauvais caractère, son allure de vampire mais aussi pour son accent bizarre inventé par Steve Carell, son doubleur originel. Le comédien a révélé qu’il a voulu  mélanger l’accent de l’acteur mexicain Ricardo Montalban et celui du terrible hongrois Bela Lugosi (l’inoubliable Dracula). Dans un second temps, Gad Elmaleh s’inspirera de ce cocktail étonnant pour doubler Gru dans la version française que l’on connait.

Une bande son « Happy »
Comme dans le premier volet, c’est le chanteur touche-à-tout Pharrell Williams qui a composé les différents thèmes musicaux du film avec Heitor Pereira sous la direction du célèbre compositeur Hans Zimmer (Inception, le Dernier Samouraï). Après avoir chanté l'hymne du premier film : Despicable Me, il signe pour la suite un tube international : happy, qu'on entendra dans le film et les stations de radio du monde entier. Pour le troisième volet, qui sort ces jours-ci, Pharrell a de nouveau signé un morceau, "Yellow Light".

 

Après "Happy", Pharrell Williams chante "Yellow Light" avec les Minions

Un succès historique
Moi, Moche et Méchant a connu un succès critique et commercial total puisqu’il a engendré 543 millions de dollars au box-office mondial (pour un budget de 70 millions de dollars). Tout aussi populaire et apprécié Moi, Moche et Méchant 2 a rapporté 970 millions de dollars dans le monde entier et a pulverisé le record du nombre de DVD vendus pour un film d'animation. Pas mal pour un film Made in France.

Bande-annonce du premier volet, à 21h sur TF1 :

 

Annecy 2017 - Moi, Moche et Méchant 3 : "On voulait traiter les Minions sous l’angle vindicatif"