Vous pourrez (re)voir l'un des sommets du Marvel Cinematic Universe avec le regretté Chadwick Boseman dans quelques jours.
Six jours après la disparition de Chadwick Boseman, TF1 annonce que la chaîne diffusera le 20 septembre à 21h05 Black Panther, le 18ème film du Marvel Cinematic Universe dont l'acteur était le héros. C'est la première diffusion en clair du deuxième film dans lequel T'challa, souverain du Wakanda incarné par Boseman, apparaissait, après son introduction dans Captain America : Civil War. Sorti en février 2018, Black Panther, réalisé par Ryan Coogler (Creed, l'héritage de Rocky Balboa), a été un triomphe public et critique, raflant 1,3 milliard de dollars dans le monde et sept nominations aux Oscars dont celle au trophée du Meilleur film. Ce que l'on ne savait pas, c'est qu'à l'époque, Boseman souffrait déjà du cancer qui allait avoir raison de lui : mais l'acteur continuait à travailler d'arrache-pied, enchaînant avec les deux suites d'Avengers (Infinity War et Endgame), le film d'action Manhattan Lockdown, et les productions Netflix Da 5 Bloods de Spike Lee et Ma Rainey's Black Bottom avec Viola Davis. Seules quelques personnes très proches étaient au courant de sa maladie, et il était prêt à se lancer dans Black Panther 2 cet automne. Le cancer a finalement eu raison de lui.
Chadwick Boseman : même chez Marvel, personne ne savait qu’il était maladeVous pourrez donc (re)voir Black Panther le 20 septembre, et réfléchir non seulement à l'héritage que Boseman laissera dans le MCU mais également aux questions soulevées par le film : "Colonialisme, panafricanisme, déracinement de la diaspora noire, "black on black crime", appropriation culturelle : Coogler balaie toutes les questions, même celles qui dérangent (les noirs comme les blancs d’ailleurs)", écrivait-on à la sortie du film. "Un parti pris qui en rebutera certains, mais faire autrement aurait-il été recevable ? Black Panther est intrinsèquement une allégorie de la question noire, comme les X-Men portaient en eux un sous-texte défendant la communauté gay, mais il n’oublie pas d’aborder aussi des thèmes plus universels, comme le clanisme, la filiation et le poids de l’héritage, pour ne pas perdre complètement les autres spectateurs."
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