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Dix ans que Confessions Intimes nous plonge au cœur des problématiques du couple et de la famille à travers des éprouvants, émouvants et parfois drôles. Parmi les 300 sujets réalisés, Marion Jolles livre à Télé 7 jours son son Top 3.

Dix ans que Confessions Intimes  nous plonge au cœur des problématiques du couple et de la famille à travers des éprouvants, émouvants et parfois drôles. Parmi les 300 sujets réalisés, Marion Jolles livre à Télé 7 jours son son Top 3."Je ne veux plus passer après Johnny"Des reportages sur les fans éperdus, Confessions Intimes en a réalisé de nombreux car ils montrent, comme ceux sur la jalousie maladive, des obsessions capables de ruiner une vie. Pourquoi Jean-Marie ? Parce qu’à 49 ans son identification à Johnny Hallyday était poussée à l’extrême : il avait appelé son fils Johnny et sa fille Laura, comme la fille de la star, il passait tout son temps libre reclus dans une pièce de la maison entièrement dédiée à son idole, avec sa musique poussée à fond. "Je préfère Johnny à ma famille", disait-il alors. Sa femme, Fabienne, était au bout du rouleau. Leur couple proche de la rupture. Nous avons présenté à Jean-Marie, Eric Bamy, l’ancien coach vocal et doublure de Johnny. Leur échange a convaincu le fan de vivre un peu plus pour son couple. Et lorsqu’il a qu’il a vu le reportage, Jean-Marie a pris conscience du ridicule de son comportement. Résultat, aujourd’hui, Jean-Marie et Fabienne sont toujours ensembles et il a accepté de ne plus parler de Johnny une journée par semaine. C’est déjà une vraie victoire croyez-moi."Je ne supporte plus mes Toc"Les reportages sur les troubles obsessionnels compulsifs font partie des thèmes récurrents de l’émission. Ceux qui en souffrent vivent un véritable enfer. Jeannine, 61 ans, qui réside dans les Vosges, vit depuis 40 ans avec un TOC lié à la propreté. Elle se lavait les mains 200 à 300 fois par jour au point d’en avoir des cloques. Elle ne pouvait laisser entrer chez elle aucun objet provenant de l’extérieur sans le nettoyer. Imaginez le calvaire lorsqu’elle rentrait de faire ses courses au supermarché ! Pire, ce Toc l’empêchait de recevoir ses deux petites filles de crainte qu’elles ne salissent sa maison. Elle nous avouait : "Je ne vis pas, je survis". Après notre passage et la rencontre avec un spécialiste qui lui a fait suivre des exercices et un travail comportemental, Jeannine nous a écrit pour nous dire qu’elle avait été capable de franchir certains obstacles et qu’aujourd’hui ses petits-enfants venaient jouer chez elle. Une vraie avancée qui me rend fière de présenter cette émission et d’avoir contribué à aider ces témoins."Angélique, anorexique"Ce reportage poignant et émouvant est celui qui m’a le plus marqué depuis que je présente l’émission.  Sans doute parce qu’à l’époque j’ai été touchée de près par l’anorexie dont souffrait la fille d’un ami. Elle avait 14-15 ans, un peu plus jeune qu’Angélique, 23 ans qui vit dans le Lot-et-Garonne. L’anorexie et la boulimie, que l’on traite dans ce sujet, sont de vrais problèmes de société qui enferment ceux qui en souffrent dans le silence. Grâce à l’émission, Angélique a pu exprimer ce que ressentent ceux qui en sont victimes : le manque de compréhension et la souffrance qu’ils s’infligent. L’émission a mis Angélique au contact de spécialistes et lui a appris à s’ouvrir aux autres sur ses douleurs intimes.Vincent Rousselet-Blanc du magazine Télé 7 jours