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Selon lepoint.fr, le départ d'Axel Duroux de TF1 serait fortement lié au fait que l'ex directeur général ait souhaité remanier le service de l'information de la chaîne, un projet vu d'un mauvais œil par Nonce Paolini, déjà à l'origine de l'éviction de PPDA l'an dernier.

Selon lepoint.fr, le départ d'Axel Duroux de TF1 serait fortement lié au fait que l'ex directeur général ait souhaité remanier le service de l'information de la chaîne, un projet vu d'un mauvais oeil par Nonce Paolini, déjà à l'origine de l'éviction de PPDA l'an dernier.Engagé par Martin Bouygues pour faire face à la crise d'audience et d'image vécue par TF1 début 2009, Axel Duroux démissionne de RTL pour occuper la place de "numéro un bis" aux côtés de Nonce Paolini dès le 15 septembre. Sa mission : trouver la faille dans l'offre de TF1 au-delà de la menace de la TNT, une concurrente grandissante pour l'ensemble des chaînes hertziennes.Ex vice-président d'Endemol France, ce journaliste de formation pense immédiatement à réformer l'information de TF1, s'appuyant sur des chiffres alarmants : le JT de Laurence Ferrari est en forte baisse sur l'une des principales cibles de la première chaîne d'Europe, les femmes responsables des achats. Ainsi, alors qu'en octobre 2007, selon lepoint.fr, le journal de 20h présenté alors par Patrick Poivre d'Arvor réalisait 38,9% de part d'audience auprès des femmes, ce chiffre retombait en octobre 2008, soit plus d'un mois après l'arrivée de Laurence Ferrari aux commandes du JT, à 31,8%. Cette année, les femmes n'étaient plus que 28,8% à suivre l'actualité sur la chaîne les soirs de semaine.Lepoint.fr révèle donc que le projet d'Axel Duroux avant son départ (tout sur le départ d'Axel Duroux ici) était de changer les postes de Laurence Ferrari et Catherine Nayle, l'actuelle rédactrice en chef de l'info. Il aurait alors songé à remplacer cette dernière par Hervé Béroud, son bras droit à RTL. Des intentions mal vues par Nonce Paolini, à l'origine de l'arrivée de Laurence Ferrari sur la chaîne, en lieu et place de PPDA un an plus tôt. Face à ce barrage, Axel Duroux n'a pas trouvé d'autre échappatoire que de laisser lui aussi son fauteuil vide, acceptant au passage, révèle lepoint.fr, de signer "en tout hâte" une "clause de confidentialité" afin que ne se sache pas cette affaire. C'est raté !