Après des études de sociologie, il se tourne vers le cinéma et réalise en 1977 son premier long métrage, Une brèche dans le mur, suivi en 1981 de Poupées de roseau, tous deux coécrit avec Farida Benlyazid, et avec qui il va constituer le cur de "l'école de Tanger", particulièrement dynamique dans la production marocaine au tournant des années 80 et 90. Jillali Ferhati tourne en 1991 la Plage des enfants perdus, qui lui vaut une large reconnaissance critique et festivalière, puis Chevaux de fortune en 1995, moins remarqué. Avec Tresses (1999), il met en scène le viol d'une adolescente par le fils d'un notable de Tanger, dénonçant par là une société fondamentalement inégalitaire.