Jean Benoît-Lévy est un producteur, scénariste et réalisateur français. Il est né le 25 avril 1888 à Paris. Après avoir fait ses études secondaires au Lycée Voltaire puis passé son service militaire, il choisit d’entamer une carrière au cinéma, inspiré par son illustre oncle, Edmond Benoît-Lévy, premier propriétaire d’une salle de cinéma à Paris, l’Omnia-Pathé, et pionnier du droit d’auteur dans le septième art. Jean Benoît-Lévy commence à s’initier au cinéma aux laboratoires Pathé et Gaumont, puis il part découvrir de plus près les techniques de réalisation dans les établissements Lordier. Ses premiers pas dans le métier sont toutefois interrompus par la guerre. Mobilisé, rapidement blessé, et même décoré de la Croix de Guerre, il reprend par la suite son apprentissage avec son oncle pendant quelques années.En 1922, il fonde sa propre société, l’Édition Française Cinématographique, et suit le concept idéologique de son oncle : faire un cinéma essentiellement éducationnel à vocation sociale et humaine. Jean Benoît-Lévy parvient, durant les années vingt, à réaliser plus de trois cents films entre courts, moyens et longs métrages, tous destinés à l’éducation populaire et principalement parrainés par des institutions gouvernementales. Il devient ainsi un grand expert de l’enseignement par le cinéma. Parmi ses œuvres, figurent Âmes d’enfants (1927), Peau de Pêche, Le Retour à la terre (1928), Il était une fois trois amis (1928), Maternité (1929), ou encore La Maison (1930). D’origine juive, il doit quitter Paris sous l’occupation pour se réfugier, avec sa femme et ses deux filles, dans un petit village du Lot-et-Garonne. Mais cela n’empêche pas la saisie par les autorités allemandes de tous ses biens et des négatifs de ses films. En 1941, Jean Benoît-Lévy part s’installer aux États-Unis. Son expérience aidant, il donne un grand nombre de conférences surtout au sein des alliances françaises, et ceci grâce à la collaboration très étroite de la fondation Rockfeller, avec laquelle il est très actif. Avec le concours de certains exilés, notamment Français et Belges, il crée l’École Libre des Hautes Études, dans laquelle il fonde un centre d’art dramatique, cinématographique et photographique.À la fin de la guerre, en 1946, Jean Benoît-Lévy est nommé directeur de cinéma et des moyens d’information visuelle à l’ONU. Il démissionne néanmoins trois années plus tard, suite à des difficultés financières, mais il garde le statut de directeur d’honneur.Il rentre en France en 1949 et se réinstalle à Paris. Il fait partie, la même année, du jury des longs-métrages au Festival de Cannes. Il collabore par la suite avec l’O.R.T.F. en produisant des films de danse. Accompagné du compositeur Jean Wiener, il mettra en scène plus d’une vingtaine de ballets interprétés par de grands noms de la danse tels que Jeanine Charrat et Claude Babilée.À partir de 1956, et durant les dernières années de sa vie, il arrête les tournages et se consacre essentiellement à un travail d’information et de sensibilisation. Il officie au Comité International pour la Diffusion Artistique et Littéraire par le Cinématographe, où il occupe le poste de conseillers aux relations internationales. Ensuite, à partir de 1958, il siège dans différents comités sous tutelle de l’ONU.Jean Benoît-Lévy décède à Paris le 2 août 1959, à l’âge de soixante et onze ans.
Nom de naissance | Jean Benoît-Lévy |
---|---|
Naissance |
Paris, France |
Décès | |
Genre | Homme |
Profession(s) | Réalisateur/Metteur en Scène, Scénariste |
Avis |
Biographie
Filmographie Cinéma
Année | Titre | Métier | Rôle | Avis Spectateurs |
---|---|---|---|---|
2015 | Helene | Réalisateur | - | |
2015 | Le Poignard | Réalisateur | - | |
2015 | La Mort Du Cygne | Réalisateur | - | |
2015 | Itto | Réalisateur | - | |
2015 | Le feu de paille | Réalisateur | - |