Les créateurs du spin-off détaillent ce que signifie cette séquence étrange dans un labo français et précisent déjà qu'il ne faut pas y voir "une refonte totale de toute la franchise".
C'est ce qu'on pourrait appeler un "game changer". Une séquence capable de révolutionner totalement l'univers de The Walking Dead ! Le final de World Beyond s'est conclu par une scène post-générique improbable, qui suggère que la fin du monde a été provoquée par un laboratoire… en France ! Attention spoilers !
Jadis parle de son retour dans Walking Dead et elle se prend pour Jeanne d'Arc !Bienvenue dans ce labo biomédical, nommé "La Biomedicine", comme il s'appelle ostensiblement. Une chercheuse qui travaillait là - on ne sait quand, ni sur quoi - débarque pour récupérer des fichiers et notamment des échanges qu'elle a eu avec le CDC américain et le Dr. Edwin Jenner (Noah Emmerich), qu'on avait croisé il y a une décennie, dans la saison 1 de la série originale. La scientifique, malgré son accent américain à couper au couteau, est censée être française et on peut lire, sur les murs de ce complexe à l’abandon, peint en grosses lettres et en français dans le texte, ce message biblique cinglant : "Les Morts sont nés ici". Voilà qui semble clair et explicite ! Le virus qui a transformé l'humanité en "walkers" vient de France...
Ou pas ! Scott Gimple, le patron de la franchise, tempère dans la foulé dans EW : "Ne vous contentez pas de croire catégoriquement tout ce que vous lisez, écrit avec de la peinture. C'est peut-être vrai, mais je ne dirais pas que c'est vrai parce que ça a été peint sur ce mur..." Le co-créateur de World Beyond ne confirme donc pas du tout sa propre scène post-crédit, préférant laisser les fans dans le flou le plus total... et ouvrant surtout la porte à la suite.
Car cette séquence aura effectivement des conséquences : "C'est un aperçu d'une histoire que nous allons raconter. Et j'en parle parce que c'est certain." Où ? Quand ? Dans quelle série ? "Ca, je ne vous le dirais certainement pas !" répond Gimple, très évasif.
On entend quand même, dans cette scène, un homme menacer la scientifique française en lui lançant avec aplomb : "Vous voulez mettre fin à tout cela ? Mais c’est vous qui en êtes à l'origine !" De quoi renforcer un peu plus l'idée que ce labo a créé la pandémie de zombies...
Ou pas ! "Bon sang. Je connais la réponse, mais je ne veux pas... Ouais, je ne vais pas le dire non plus. Je suis tenté, mais..." Scott Gimple refuse d'éclairer plus amplement cette étrange scène bonus, pourtant tellement importante, a priori, dans l'univers de Walking Dead. Tout juste confirme-t-il la notion d'un "nouveau variant". Car après avoir été exécutée par ce mystérieux gardien, la scientifique désireuse de poursuivre ses recherches se transforme soudainement en "walker" hyper-agressif. Visiblement plus vive et plus forte que les zombies habituels de la série, cette version 2.0 annonce une nouvelle ère dans Walking Dead...
Ou pas ! Scott Gimple précise d'abord que ce variant ne donne pas "de supers pouvoirs" aux morts-vivants. Puis il révèle qu'il ne s'agit "pas nécessairement de l'état final de ce walker. Jenner était très intrigué par les choses qu'il entendait, par des différences.... et c'est une grande partie de l'histoire ou de l'environnement dans lequel nous allons potentiellement raconter une autre histoire (...) Est-ce que ce sera une refonte totale de toute la franchise ? Non, ce n'est pas le cas. C'est un twist spécifique à une histoire que nous raconterons dans un autre lieu. Qui sait, peut-être plus tard dans la franchise ? Mais pour l'instant, nous avons prévu de raconter cette histoire sur des choses qui se passent dans un endroit très spécifique..."
De quoi parle-t-il ? Mystère ! Probablement d'un nouveau spin-off à venir et possiblement d'un arc raconté dans Tales of the Walking Dead, la futur série dérivée déjà annoncée. Ne vous attendez donc pas à voir les zombies foncer férocement sur Alicia ou Maggie dans la suite de Fear ou The Walking Dead. Cette scène n'était manifestement pas aussi "game changer" que ce qu'elle semblait être.
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