Abysses, sur France 2
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Le producteur Frank Doelger nous explique pourquoi il voulait quelque chose de plus optimiste.

L'angoisse sous-marine prend fin ce soir sur France 2. La série Abysses dévoile ses deux derniers épisodes et sa conclusion. Une fin quelque peu différente du livre The Swarm (2004), dont le producteur Frank Doelger s'est inspiré.

Lui qui a travaillé pendant 9 saisons sur Game of Thrones nous confiait, durant le festival Séries Mania, "avoir eu envie de quelque chose de différent et de quelque chose de contemporain." Alors il n'a pas hésité à remanier les écrits de Frank Schätzing.

"Dans le roman, tous les personnages sont des hommes blancs d'un certain âge à l'image du personnage de Cécile de France. Mais le roman date de 2004 et ce n'est plus comme ça que fonctionne le monde aujourd'hui. Il y a beaucoup plus de diversité parmi les étudiants et les professeurs en science de l'environnement. On a donc changé les personnages, on les a rajeuni pour qu'ils soient plus en phase avec le monde tel qu'il est", expliquait Frank Doelger à Première.

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Il a ainsi adapté le livre avec une certaine perspective, une ambition écologique portée vers l'optimisme. A l'inverse du roman original : "J'avais des réserves au départ, parce que dans la fin de The Swarm (le livre), il nous est décrit quelque chose de très sombre. C'est une fin sans espoir. Donc on a voulu en faire autre chose. La modifier totalement. Notre adaptation est plus un film de genre, un film de monstre. Mais on se rend compte que le monstre en question ne fait que se défendre, que défendre son environnement, les animaux qui vivent au fond de l'océan. Et finalement, le monstre, c'est nous. Quand on prend conscience de cela, on se donne les moyens d'agir, de changer de comportement. Si l'on décide de changer, il y a la possibilité d'un espoir."

Et Frank Doelger d'expliquer que s'il y a "déjà beaucoup de choses dans les documentaires et aux infos autour du changement climatique", la série Abysses a ainsi opté pour une "approche différente. La série finit même par devenir poétique et je crois qu'au bout du compte, les émotions rajoutent une dimension supplémentaire à la compréhension du problème écologique".