Aliens
20th century studio

Noah Hawley révèle le thème de son adaptation : "C'est finalement une question classique de science-fiction : l'humanité mérite-t-elle de survivre ?"

Un petit côté Terminator dans la franchise Alien ? La série de Noah Hawley se dévoile de plus en plus et dans une récente interview avec Esquire, le scénariste en dit plus sur l'histoire qu'il écrit actuellement : 

"Ça se passe bien ! Cela va lentement, malheureusement, étant donné l’ampleur du projet. J'ai fait de la réinvention une certaine entreprise personnelle" s'amuse le créateur de la série Fargo. "Alien est une histoire fascinante car ce n'est pas seulement un film de monstres ; il s'agit de la façon dont nous sommes piégés entre le passé primordial et l'intelligence artificielle de notre avenir, où les deux [essayent] de nous tuer. Il se déroule sur la Terre du futur. En ce moment, je décris cela comme Edison contre Westinghouse (EDF en gros, NDLR) contre Tesla. Quelqu'un va monopoliser l'électricité. Nous ne savons tout simplement qui..."

Alien : La série de Noah Hawley respectera l'univers des films, assure son producteur

La série de Hawley sera la toute première histoire d'Alien se déroulant sur Terre et, à en juger par ses commentaires, explorera les aspects les plus spécifiques de la franchise. Le réalisateur évoque notamment l'inclusion de Weyland-Yutani, la société que l'on trouve dans presque tous les films :

"Dans les films, nous avons cette Weyland-Yutani Corporation, qui développe clairement également l'intelligence artificielle. Mais que se passe-t-il s'il y a d'autres sociétés essayant de regarder l'immortalité d'une manière différente, avec des améliorations cyborg ou des téléchargements transhumains ? Laquelle de ces technologies va gagner ? C'est finalement une question classique de science-fiction : l'humanité mérite-t-elle de survivre ? Comme Sigourney Weaver l'a dit dans le deuxième film : 'Je ne sais pas quelle espèce est la pire ! Au moins, ils ne se trahissent pas pour un pourcentage !' Même si la série est à 60% de l'horreur et de l'action, il y a toujours 40% où nous devons demander de quoi on parle en sous-texte... Thématiquement, il faut que ce soit intéressant. C’est un plaisir de jouer avec l’iconographie de ce monde !"