La série espagnole événement s'apprête à lancer sa saison 2. Le moment où jamais de vous y mettre.
C'est le phénomène du début d'année 2018 que personne n'avait vu venir. Thriller espagnol diffusé l'an dernier sur la chaîne Antena 3, La Casa de Papel a été repris par Netflix pour la diffusion internationale. Et en France (mais pas seulement), la série a fait un très gros carton. Elle conte une histoire de braquage, assez classique, qui suit 8 voleurs réalisant une prise d'otages dans la Maison royale de la Monnaie d'Espagne, afin d'y subtiliser quelques milliards d'euros. Pendant ce temps, à l'extérieur, un génie du crime manipule la police pour mettre son plan génial à exécution. La saison 2 finale, en 10 épisodes, sort ce vendredi 6 avril sur Netflix. Alors si vous êtes passé à côté de La Casa de Papel, c'est le moment où jamais de rattraper votre retard. Voilà déjà 5 bonnes raisons :
UNE INTRIGUE BOURRÉE DE TWISTS
Si vous avez toujours eu un faible pour les films de gangsters avec un plan parfaitement huilé, du genre Ocean's Eleven, Braquage à l'Italienne ou Opération Espadon, vous allez adorer cette série. La première saison est un enchaînement continue de rebondissements, d'action, de suspense et de révélations. Une intrigue incroyablement ficelée, qui vous tiendra en haleine du début à la fin. Et vous finirez même certainement la saison 1 en apnée...
UN CASTING RÉUSSI ET DES PERSONNAGES FORTS
Une grande partie de la réussite de La Casa de Papel repose sur le casting, totalement inconnu chez nous. Les 8 membres du commando, qui se lancent ensemble dans ce braquage fou et qui ne se connaissent pas, sont des personnages riches, aussi inquiétants qu'attachants. Malgré leur entreprise criminelle, ils transpirent l'humanité et nouent des relations très fortes, dans ce huis-clos tellement anxiogène, qui rappelle parfois un bon vieux Reservoir Dogs.
ON JOUE AVEC LA FRONTIÈRE MORALE
On ne peut s'empêcher de souffrir avec notre bande des 8. Parce que oui, dans cette histoire de braquage (comme bien souvent d'ailleurs), on est du côté des braqueurs. Même s'ils ont pris des gens en otage, même s'ils sont du mauvais côté de la loi, on comprend leur motivation... et on a surtout très envie que le plan aille au bout ! Parce qu'au fond, on arrive parfaitement à s'identifier : nous aussi on rêverait de pouvoir quitter cette Casa de Papel les poches remplies de milliards...
DES RÉFÉRENCES À LA PELLE AU 7e ART
Forcément, le pitch fait déjà penser à Inside Man, l’homme de l’intérieur, le thriller de Spike Lee, avec Denzel Washington. Les masques ont aussi un petit quelque chose de V pour Vendetta. Le personnage de Tokyo a clairement été inspiré par la petite Mathilda (Natalie Portman) de Léon. Et on a également entendu le professeur jouer au piano la bande originale de L'Arnaque (1974), le film culte porté par Paul Newman et Robert Redford. Saurez-vous trouver les autres références ?
UNE SÉRIE PENSÉE COMME UNE OEUVRE FINIE
C'est toujours un plus : non, La Casa de Papel ne va pas traîner en longueur à la Prison Break, en multipliant les braquages et les twists à l'infini, jusqu'à devenir insipide. La série a un début, une suite, et une fin : 15 épisodes d'une heure (en Espagne), découpés en 23 épisodes de 45 minutes environ chez nous, par Netflix. On saura donc demain, en regardant la saison 2, si le Professeur et sa bande s'en sortent. Si Berlin, Tokyo et les autres finissent par ressortir vivants... et surtout avec des Euros plein les poches !
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