Antoine de Caunes "ne souhaite pas une autre Masiero" pour les César 2022

"Je veux éviter ce registre-là."

Compte à rebours lancé pour la prochaine cérémonie des César, le 25 février prochain à l'Olympia. Mais en attendant de pouvoir connaître le palmarès du cinéma français de l'année 2022, le maître de cérémonie Antoine de Caunes s'est exprimé sur ses attentes pour cette édition 2022 des César, qu'il animera pour la dixième fois, dans les colonnes du Figaro. L'occasion pour de Caunes revenir sur la soirée de l'année dernière, pointée du doigt pour ses polémiques.

Bousculée par une année un peu plus étrange que d'habitude, avec la fermeture des cinémas en raison de la crise sanitaire, la 46ème Cérémonie des César avait eu des airs étranges. Seulement 150 invités, une ambiance tendue après le cas Polanski en 2020 : il avait fallu rattraper les choses. Animée par Marina Foïs, accompagnée à l'écriture par Laurent Lafitte et Blanche Gardin (qui avaient eu carte blanche), la soirée du 12 mars 2021 avait pris un tournant brutal avec l'arrivée sur scène de Corinne Masiero et son happening pour demander plus de moyens pour le cinéma. Une séquence choquante pour certains du milieu, qui ne souhaitent pas que cela se reproduise cette année. Et en tête de file : Antoine de Caunes. Le successeur de Marina Foïs, qui animera les César sous la présidence de Danièle Thompson, a déclaré au Figaro : "Je ne souhaite pas une autre Masiero. Je veux éviter ce registre-là (...). J'ai envie d'une soirée joyeuse, d'émotions et de rires et remettre le cinéma au coeur de ce gala."

Une volonté partagée avec son équipe d'écriture, composée de Marina Rollman, Charline Roux, Martin Darondeau et Thomas Bidegain. "Ce n’est pas notre intention d’écrire des séquences comme cela. Les gens viennent au micro, prennent la parole et disent parfois des choses qui n’étaient pas prévues. Ça fait partie aussi du plaisir de l’exercice. Mais si on peut éviter ce registre-là, on le fera" expliquait d'ailleurs de Caunes au Huffington Post fin janvier.

Cette année, Antoine de Caunes espère trouver "le bon équilibre entre de la vanne et le respect de la célébration du cinéma, qui comme tout le pays sort d’une période difficile" déclare-t-il au HP, pour créer “une cérémonie joyeuse, d’émotions et de rires, d’une célébration du cinéma comme un art, mais aussi comme un divertissement”.

Pour savoir si son voeu est exaucé, il faudra cependant attendre le 25 février au soir. Et pour patienter :