Michaël Youn a cartonné avec son fil Fatal, sorti au printemps dernier. Avec la sortie du DVD, il revient sur son personnage d'amuseur public et de cible facile pour les médias malgré le succès qu'il rencontre.Difficile de passer à côté de Michaël Youn, l'ex-trublion du PAF reconverti en chanteur parodique et réalisateur prolifique. Avec Fatal, son premier long métrage sorti au printemps dernier, le comédien a frappé un grand coup et le public a suivi. Longtemps décrié et attaqué dans les médias, il prend sa revanche en se mettant dans la poche la seule chose qui lui importe vraiment : le public. "J'ai une personnalité médiatique et artistique qui est facilement attaquable parce que je fais dans l'exubérant, j'ai plein d'aspérités. Je suis une cible facile à dégommer, j'ai eu du succès assez rapidement, trop selon certains, trop vite selon d'autres. A une époque, j'ai lu des papiers qui m'ont blessé et quand on est blessé, on réagit comme on peut. Des animaux, quand ils sont coincés dans un piège avec leurs petites pattes, ils se mangent la patte pour se libérer. Considérez que je me suis mangé la patte", a confié dans une interview à Ozap celui qui s'était fait placer en garde à vue pour une altercation avec des policiers il y a quelques mois."Ce n'est pas un positionnement : si ça l'été, ça voudrait dire que j'y ai réfléchi. Ce qui me fait marrer, c'est souvent ce qui est transgressif. Je suis un garçon bien éduqué mais mal élevé. J'aime ce qui flirte avec les limites. L'humour des parents, ça me fait moins rire", poursuit-il à propos des polémiques qu'il a souvent suscitées. "En France, on n'aime pas ceux qui crient trop fort. Moi, je vis avec et malheureusement, je fais partie de ceux qui ne sont pas trop dans le rang. J'ai trouvé ma place. J'ai mis du temps à comprendre comment le système fonctionnait, les relations entre les artistes, les journalistes, la télévision etc. Je suis arrivé et on m'a balancé là-dedans comme un chien dans un jeu de quilles. J'étais tout fou et tellement content parce que je rêvais de faire ce métier. Après, je suis un peu parti dans tous les sens, je n'ai pas tout compris. Mais j'ai toujours fait les choses avec innocence et sincérité. Maintenant, je ne suis plus innocent mais j'espère toujours sincère", analyse-t-il.