Après les affiches orgasmiques de Nymphomaniac, place à des visuels… attachants.
Pour promouvoir des films choc, quoi de mieux que des posters choc ? Pour Nymphomaniac, long métrage ayant pour sujet principal le sexe, l’équipe chargée du marketing du diptyque de Lars Von Trier avait misé sur des affiches montrant tous les acteurs en pleine jouissance : Charlotte Gainsbourg, Shia LaBeouf, Jamie Bell, Willem Dafoe…
Pour le nouveau projet du réalisateur sulfureux, The House that Jack Built, qui suit un serial killer incarné par Matt Dillon, le principe est proche : chaque "character poster" dévoile le rôle d’un personnage, mais au lieu de prendre du plaisir, ceux-ci sont attachés dans des positions tordues… et même le cinéaste a droit à son affiche. On y retrouve Jack et ses victimes, qui ne sont pas nommées, mais définies par un numéro "d’incident", comme dans le synopsis officiel : "États-Unis, années 70. Nous suivons le très brillant Jack à travers cinq incidents et découvrons les meurtres qui vont marquer son parcours de tueur en série. L'histoire est vécue du point de vue de Jack. Il considère chaque meurtre comme une œuvre d'art en soi. Alors que l'ultime et inévitable intervention de la police ne cesse de se rapprocher (ce qui exaspère Jack et lui met la pression) il décide - contrairement à toute logique - de prendre de plus en plus de risques. Tout au long du film, nous découvrons les descriptions de Jack sur sa situation personnelle, ses problèmes et ses pensées à travers sa conversation avec un inconnu, Verge. Un mélange grotesque de sophismes, d’apitoiement presque enfantin sur soi et d'explications détaillées sur les manœuvres dangereuses et difficiles de Jack."
The House that Jack Built sortira le 17 octobre. Il sera interdit aux moins de 16 ans. Bande-annonce :
Cannes 2018 : The House that Jack Built de Lars Von Trier, comédie pas trop divine (critique)
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