Avec Benoît Magimel, Gérard Depardieu, Gringe et Michaël Youn, il s'inspire d'une incroyable escroquerie racontée aussi dans le documentaire Les Rois de l'arnaque, sur Netflix.
En 2017, soit six ans après Les Lyonnais, Olivia Marchal revenait au cinéma avec un nouveau polar, Carbone, qui se voulait tendu comme une balance interrogée par Al Capone. C'est Benoît Magimel qui tient le premier rôle, avec notamment à ses côtés Michaël Youn et Laura Smet. Il fait aussi face à Gérard Depardieu, son beau-père prêt à tout pour le faire tomber (à qui il donnait déjà la réplique dans la série Marseille), et à Gringe. A noter qu'il s'agit de la première collaboration entre Depardieu et Marchal depuis 36 Quai des Orfèvres, en 2004.
L'histoire ? Menacé de perdre son entreprise, Antoine Roca, un homme ordinaire, met au point une arnaque qui deviendra le casse du siècle. Rattrapé par le grand banditisme, il lui faudra faire face aux trahisons, meurtres et règlements de compte.
Si ce pitch vous rappelle quelque chose, c'est normal : en 2021, Guillaume Nicloux (L'Enlèvement de Michel Houellebecq, Valley of Love, Les Confins du monde...) a raconté cette même histoire, mais cette fois sous la forme d'un documentaire, pour Netflix. Notre critique des Rois de l'arnaque est à lire ci-dessous, suivie de celle de Carbone, qui reviendra ce soir sur France 3.
Les Rois de l'arnaque : quand la réalité dépasse la fiction [critique]Gringe : "Je me sens plus à ma place dans le cinéma que dans la musique""Depuis Gangsters, son premier film, la recette Olivier Marchal est toujours la même : des sales types (flics ou voyous) neurasthéniques sont rattrapés par la poisse, la fatalité, appelez ça comme vous voudrez. Les femmes subissent, les amis trinquent. Il pleut souvent, les bagnoles brillent. La mort rôde. S’il peut se targuer d’avoir redonné un second souffle au polar made in France (ses films, à part Gangsters, ont tous cartonné), Marchal est aussi responsable de l’avoir enfermé dans une néo-mythologie un brin ringarde et réac. Rien ne change avec Carbone qui a pour ambition de dénoncer le banditisme en col blanc avec ses personnages d’arnaqueurs à la TVA sur le carbone. Comme d’habitude, le héros (Benoît Magimel) est acculé : le seul moyen qu’il a trouvé pour ne pas couler sa boîte est de truander. Et Marchal de dérouler les éternels clichés sur les antihéros solitaires et incompris, entourés de traîtres tout désignés et de maîtresses compatissantes. Bref, une copie carbone de sa filmographie."
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